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D'azur à la tour crénelée de 5 pièces d'argent, ouverte du champ et sommée de 3 tourelles aussi d'argent, le tout ajouré et maçonné de sable

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St-Martin-de-Queyrières

Briançonnais - Saint-Martin-de-Queyrières

La Roche-de-Rame

Briançonnais - La Roche de Rame au début du siècle dernier

Dormillouse

Briançonnais - Dormillouse - Les Enflous (1680 m) en 1977

Clavières à l'époque des Escartons, Clavière aujourd'hui.

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Les frontières du Briançonnais

Le Briançonnais géographique correspond au bassin hydrographique de la haute Durance

Si on s'en tient aux frontières de l'Escarton de Briançon, les historiens mettraient la limite aval sur le Rif Sec (ou Riou Sec) qui sépare la Bessée Basse de la Bessée du Milieu, excluant ainsi l'Argentière, la Roche-de-Rame, Champcella et Freissinières. En effet, si les communautés de Vallouise - incluant les 4 communes actuelles de la vallée, plus la Bessée du Milieu et la Bessée Haute - et de Saint-Martin-de-Queyrières faisaient partie de l'Escarton de Briançon - le Briançonnais de l'époque, l'Argentière et son mandement appartenait alors à l'Embrunais. Une véritable frontière fortifiée existait même au Moyen Âge, le Barris de la Bâtie, sur la rive droite de la Durance, et, la Barre la Vie, s'appuyant sur le Pertuis-Rostan, sur la rive gauche. Ce nom désigne un étroit défilé dans la crête rocheuse qui domine  la 'plaine' de l'Argentière de près de 200 mètres, par où passait la route - la Vie, du latin Via - et qui était fermé par une porte - Clavis Brianczonesii. Pour imaginer encore plus l'environnement, il faut se rappeler que la 'plaine' de l'Argentière n'était pas habitée mais était au contraire la zone inondable de confluence de la Durance avec la Gyronde, un secteur sans doute très inhospitalier, d'autant plus que le Torrent du Fournel y déversait aussi ses crues. Les différents hameaux de l'Argentière se situaient sur les hauteurs de la rive opposée. 

Dans notre étude, pour éviter de couper en deux le canton de l'Argentière-la-Bessée, la totalité des communes du Pays des Écrins sont rattachées au Briançonnais, ce qui est généralement admis.

La frontière nord, entre l'Oisans et le Briançonnais, fut toujours située au Col du Lautaret, sur la ligne de partage des eaux entre la Romanche et la Durance, à la limite des territoires des Ucennii et des Briganii, à la frontière entre le mandement d'Oisans et l'Escarton de Briançon ...

Mais, durant la Révolution, au moment de l'organisation de la France en départements, les communes de  La Grave  et de Villar d'Arêne demandèrent leur rattachement à Briançon, plus proche que Grenoble, et au département des Hautes-Alpes, mais ils n'auront pas le temps de profiter des privilèges de la république des Escartons, bien vite abolis comme tous les privilèges. Et voilà pourquoi, les limites départementale entre Isère et Hautes-Alpes, et, régionale entre Rhône-Alpes et PACA, se trouvent, contre toute logique dans la combe de Malaval  !

Néanmoins, La Grave comme Villar d'Arêne restent fondamentalement Uissans, avant d'être Briançonnais.

À une nuance près, la frontière est a toujours suivi la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Durance et celui de la Doire.

 La nuance concernait le village de Clavières, en Italie aujourd'hui, mais rattaché avec son voisin, Montgenèvre, à la communauté de Val-des-Prés à l'époque de l'Escarton de Briançon.

Jusqu'au traité d'Utrecht en 1713, il s'agissait simplement d'une frontière interne au Grand Escarton de Briançon entre l'Escarton d'Oulx et l'Escarton de Briançon. En cédant les vallées piémontaises au Duc de Savoie, Louis XIV, l'a transformée en frontière entre 2 états souverains. Au passage, la frontière s'aligne sur la ligne de partage des eaux, Clavières et le Mont Chaberton se trouvant ainsi dans les États du Duc de Savoie et donc ensuite en Italie.

La frontière est modifiée en 1947 après la seconde guerre mondiale pour supprimer la menace constituée par la position dominante du Mont Chaberton et éloigner la frontière de la ligne de crête dominant Névache. La Vallée Étroite en amont de Mélezet, d'une part, le Mont Chaberton et le Vallon des Baisses, d'autre part, sont rattachés, respectivement aux communes de Névache et de Montgenèvre. La frontière fait le tour de Clavière et la Doire prend à nouveau sa source en France.

La frontière sud suit la ligne de crête entre le bassin de la haute Durance et le bassin du Guil , le Queyras. Il s'agissait autrefois d'une frontière interne au Grand Escarton de Briançon, entre l'Escarton de Briançon et l'Escarton du Queyras.

 

 

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