Massif des
Écrins
ou
Massif de
l'Oisans
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cet article
L'introduction de
l'alpinisme a d'emblée posé la question de l'appellation des montagnes,
sommets et massifs, auxquels les habitants étaient bien souvent indifférents
jusque là
(1). La solution d'autrefois
était simple, soit on reprenait un nom plus ou moins ancien signifiant
montagne ou hauteur dans le langage local ou dans les langages
oubliés du passé, comme pour le
Pelvoux, soit on ne nommait tout simplement pas la montagne, comme pour
les
Écrins (2
et 3),
soit, enfin, on lui donnait un nom rappelant une caractéristique importante pour
les habitants, comme pour la
Meije, l'aiguille de mi-jour, midi, pour les Gravarots. La
question se posait à l'échelle des sommets, a fortiori à l'échelle du massif
dont les habitants ne pouvaient pas avoir notion. En clair, il manquait déjà des
noms pour les sommets, il n'y en avait pas pour les massifs.
Notre massif (4) était bien
sûr concerné et n'avait pas de nom. Compte tenu de sa taille et sa
complexité, en avoir une vue d'ensemble supposait des connaissances en
géographie qui n'existaient pas ou restaient sommaires
(5).
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Comment nommer cet
ensemble mal défini de hautes montagnes au sud-est de Grenoble ?
|
Le seul nom géographique
existant était celui de Oisans, cela tombait bien
puisque les principaux sommets, Meije,
Écrins, et points de départ, La Grave,
Saint-Christophe-en-Oisans,
la Bérarde, se trouvaient en
Oisans (6). L'extension au
Valbonnais,
Valjouffrey,
Valgaudemar s'est faite naturellement, tant ces vallées étaient proches
et similaires, mais aussi peu connues. Plus surprenante est l'extension à la partie briançonnaise du
massif. Dans la continuité du Grand-Pelvoux, un nom concurrent a d'ailleurs émergé sur ce versant, renforcé par la
création du Parc national du Pelvoux
(7) (en 1924), qui couvrait une grande partie de notre massif (les secteurs du
Valgaudemar, de Vallouise et du Vénéon).
On a donc eu en concurrence
deux noms pour désigner l'actuel
massif des
Écrins, « massif de l'Oisans
» et « massif du Pelvoux ».
Effectivement,
'il y a
quelques dizaines d'années, on employait indifféremment les deux noms (8), le
premier peut-être plus fréquemment que le second. Si le Pelvoux est un
sommet, ce qui peut justifier l'extension à un massif,
l'Oisans n'est en aucun cas un massif mais est un bassin
hydrographique qui recouvre aussi une partie des massifs du Taillefer,
de Belledonne et des Grandes Rousses, géographiquement distincts du
massif des Écrins ! |
Figure 1 - Léonce Élie de Beaumont,
géologue, qui, faute d'un meilleur nom, lança les « montagnes
de l’Oisans », tout en écrivant qu'il commettait une erreur (6)
!
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L'ambiguïté existant, on a vu apparaître,
au cours du XIXe
siècle et du début du XXe, des noms plus généraux comme massif du Haut Dauphiné,
ou des Hautes Alpes du Dauphiné ou encore des Alpes dauphinoises,
mais dont la définition était peu claire et s'étendait parfois aux autres
massifs dauphinois, notamment des Grandes Rousses aux Aiguilles d'Arves
(9).
En 1887, Coolidge et
Duhamel sortaient leur Guide du Haut-Dauphiné. Leur définition du
Haut-Dauphiné incluait alors le massif du Pelvoux et les massifs des
Rousses, des Aiguilles d'Arves, du Combeynot et des hautes
vallées du Drac. Plus près de nous, Émile Gaillard divisa son guide Les Alpes
du Dauphiné en deux tomes : Les massifs de Belledonne et des Sept-Laux
(1924) et Le Haut-Dauphiné, la Meije et les Écrins (1929).
Dès 1931, le Groupe de
haute montagne (GHM) avait formé le projet de réaliser un Guide du Massif des
Écrins mais il ne démarra véritablement qu'en 1941 sous l'impulsion
de Maurice Laloue et de Lucien Devies qui le menèrent à terme en 1946
(10).
Louis Neltner dans ses
« Notes géologiques » distingue
clairement
les Écrins d'avec le Haut Dauphiné (Aiguilles d'Arves et
partie iséroise des Grandes Rousses) et l'Oisans (limité au
bassin de la Romanche). Le succès de
ce guide, plusieurs fois réédité
(11),
confortait un nom encore concurrencé. |
|
Figure 2 -
Lucien
Devies, grand alpiniste et grand patron de l'alpinisme français
après guerre. En tant que président du GHM, il fut l'un des artisans de
la publication des trois premières éditions du Guide du Massif des
Écrins qui fit beaucoup pour la promotion du nom. En tant que président du
Club alpin français et de la Fédération française de la montagne il
engagea toute son autorité dans la création du Parc national des
Écrins et dans le choix du nom
(infra et
13). |
__________
Les discussions
préalables à la création du Parc national des Écrins rouvrirent le débat
et on argumenta à nouveau entre Haut-Dauphiné (12), Meije, Pelvoux
et Écrins, qui l'emporta. L'Oisans avait disparu de la
liste.
La création du Parc
national des Écrins
en 1973 finit d'imposer le nom « massif des
Écrins », qui
est aujourd'hui largement adopté.
Pourtant, en 1978 encore,
Samivel incluait dans le grand Oisans sauvage, non
seulement
l'Oisans
géographique mais aussi toute la zone sud du massif jusqu'à Gap,
Embrun
et Briançon.
|
Le grand Oisans
sauvage selon
Samivel |
En définitive, avec le
recul, massif des Écrins est un nom logique, « un titre de lumière »
(13),
qui associe le massif à son point culminant où confinent les régions et
départements concernés ; massif du Pelvoux, au nom « qui a son caractère
mais qui est triste »
(13),
avait pour lui le poids de l'histoire mais était trop marqué géographiquement ;
massif de l'Oisans est une erreur géographique d'autant plus grave
si
l'on en sort, en Valbonnais, Valjouffrey et Valsenestre, en
Valgaudemar et Champsaur, en Embrunais et Briançonnais.
__________
Depuis lors, néanmoins, on
constate la disparition progressive des appellations massif de l'Oisans
et massif du Pelvoux, au profit de l'appellation unique et
fédératrice de
massif des Écrins
(14), la seule que nous retiendrons
sur Vallouimages.
Pourtant, la Fédération
Française de Randonnée Pédestre (FFRP) continue de jeter le trouble. Certes,
elle a fait évoluer le nom du GR®54 de « Tour de l'Oisans » vers « Tour de
l'Oisans et des Écrins » mais on se demande bien ce qu'elle attend pour
simplifier encore son nom en « Tour des Écrins ». Du coup, le trouble est maintenu et beaucoup de
randonneurs et d'accompagnateurs, qui pourtant ne devraient pas se faire avoir,
font encore l'erreur de plus en plus anachronique du massif de l'Oisans.
Quelques grands alpinistes, auteurs de
topoguides de surcroît, continuent aussi de parler d'Oisans pour la
Vallouise ou les Cerces comme Jean-Michel Cambon dans son Oisans
nouveau, Oisans sauvage, des premières éditions à celle de 2015
(15).
__________
Malgré ces anicroches, la quasi unanimité sur
l'utilisation du nom des Écrins pour l'ensemble du massif a poussé
le nom en avant. On a ainsi assisté à une tentative
inverse, réductrice cette fois, de récupération pour le seul canton de
l'Argentière-la-Bessée,
et sa communauté de communes nommée Pays des Écrins en 2002. Le message
se brouillait à nouveau. Mais ce
fut sans conséquence, le nom était bien établi et déjà perçu comme un vecteur de
valorisation. Et,
après tout, peut-être
était-ce tout simplement la réponse du berger à la bergère, à tous ceux qui
voudraient que le
Pelvoux fût en
Oisans
alors qu'il est en Briançonnais
!
__________
Aujourd'hui, le nom a quitté les sommets
et le massif, outre le Pays des Écrins,
marque déposée s'il vous plait, c'est un nom d'appel utilisé à toutes les sauces
: une marque d'eau, une gare, une communauté de communes, une candidature aux
Jeux olympiques, un festival de musique, des auberges, des jardins, des fermes, etc.
Il faut dire qu'on lui associe la lumière, les joyaux, l'or, les bijoux, les pierre précieuses,
etc. Bref, c'est un terme positif et valorisant, pour le massif, pour le Parc, pour ses
communes et pour toutes les entités qui utilisent son nom
(16).
__________
Complément au 30 mai 2018 :
On
pourrait penser à une controverse de spécialistes, mais le sujet est
plus concret qu’il n’y paraît ! En effet, on relève souvent un déficit
de notoriété et d’image du massif des Écrins par rapport au
massif du Mont-Blanc et plus généralement des Alpes du Sud
(17)
par rapport aux Alpes du Nord et aux Alpes suisses. Cette question
ancienne de dénomination en est l’une des causes (18)
(qui se rajoute à bien d’autres qu’il est difficile de hiérarchiser).
Une dénomination à géométrie variable entretient ce déficit : massif
des Écrins, massif de l’Oisans, massif du Pelvoux,
voire massif de la Meije, c’est beaucoup pour un seul massif. De
quoi finalement les randonneurs et accompagnateurs qui parcourent le GR®54
font-ils le tour ?
De son
côté, le massif du Mont-Blanc n’a qu’un nom. Même le massif de
la Vanoise est clairement dénommé, malgré des sous-ensembles
individualisés compte tenu de sa superficie. Côté massif des Écrins,
on le situerait tellement mal qu’on croit encore parfois nécessaire de
le rattacher à un très flou Haut-Dauphiné (19),
encore plus mal défini et plus mal localisé. Normal, puisqu'un
supra-massif du Haut-Dauphiné n’existe géographiquement pas (20).
Mais, en
définitive, mis à part Jean-Michel Cambon qui reste fidèle à son Oisans
nouveau, Oisans sauvage (15)
pour le Briançonnais, les derniers topoguides
sortis s’approprient les Écrins
(21).
Toutefois, donner à un territoire, le Briançonnais, le nom d'un
territoire voisin, l'Oisans, ne peut qu'entretenir la confusion et nuire
à la notoriété des deux territoires, finalement aussi mal considérés l'un que
l'autre.
Gommer le déficit de
notoriété et d'image du massif des
Écrins implique
une
communication
touristique des collectivités, des offices, des auteurs et des
socioprofessionnels qui utilise une même nomenclature
(22).
__________
Notes :
(1) La perception de la montagne a évolué
au travers des siècles et les exceptions à cette indifférence sont nombreuses.
On sait, en effet, que de tout temps les personnes allaient et venaient en
montagne et n'hésitaient pas à s'aventurer en altitude.
(2)
Les Écrins
n'ont été découverts que tardivement par les géographes des XVIIIe
et XIXe
siècles, alors qu'ils étaient pourtant le point culminant de la France. Ils sont
situés en fait aux confins de
l'Oisans
et du
Briançonnais,
le point culminant lui-même étant déjà complètement en
Briançonnais.
(3)
Il fallut attendre
la fin du
XVIIIe siècle et surtout le XIXe pour voir apparaître des
noms sur les premières cartes. On parlait alors sans trop savoir d‘une montagne
d’Oursine, d’un Pic d’Arsines ou des
Écrins
situé quelque part dans ce que l’on nommait plus communément le Grand-Pelvoux.
(4) Le terme
« massif » est relativement
récent en géographie physique pour désigner un « ensemble de montagnes ».
Auparavant, on faisait comme Élie de Beaumont
( infra
6), on parlait de « montagnes ».
Sa première occurrence en ce sens remonte à 1796. Il n'est entré dans le
Dictionnaire de l'Académie française au sens d'
« ensemble
de hauteurs groupées autour d'un point culminant »
que dans la 8e édition de 1932-1935.
(5) Les cartes
de Bourcet, dont les levés ont été effectués dans le Dauphiné de 1749 à 1752,
sont les premières à montrer une connaissance précise de l'intérieur du massif
avec l'indication de plusieurs noms de sommets.
(6) C'est le
géologue Léonce Élie de
Beaumont qui franchit le pas et donna à l'ensemble du massif le nom de
« montagnes
de l’Oisans » dans un article paru dans les Annales des mines en 1834 (cité
en référence). Tout en reconnaissant que « le nom Oisans s’applique
spécialement à l’ensemble des versans de montagnes dont les eaux affluent dans
la Romanche, au-dessus de Vizille » (op.
cit. p. 3), il l’étend à tout le massif montagneux situé entre les vallées
de la Romanche, de la Durance et du Drac. En résumé, il reconnaît qu'il dit une
bêtise, mais que faute de mieux, il s'en contentera. Ensuite, sa réputation a
coupé court à toute critique.
(7) Le nom
Parc national du
Pelvoux a d'ailleurs supplanté celui de
Parc national de
l'Oisans lors de l'extension de ce
dernier à la Vallouise et au Valgaudemar (Avocat, 1977 ; Zuanon,
1995).
(8) Massif de la Meije a aussi été utilisé, mais avec un faible succès et une
couverture plus réduite, ne recouvrant pas le sud du massif par exemple.
(9) le nom Haut-Dauphiné, ainsi que
Est-Dauphiné, Oriental du Dauphiné, fut un temps en concurrence
avec Hautes-Alpes pour nommer le département à sa création en 1790
(Pierre Lestas, Le Dauphiné d'en Haut, Arthaud, Paris, 1986).
(10) Cité en
référence.
Il y est écrit
: « On désignait jadis sous le
nom de massif du Pelvoux le massif que nous appelons aujourd'hui massif des
Écrins » (Devies, op. cit., 1946, p. 11).
Louis Neltner, dans
ses « Notes géologiques » (p. 17) précise : « Le massif des Écrins, appelé
massif du Pelvoux par les géologues, comprend un ensemble de terrains anciens
sensiblement limité par les vallées du Drac, de la Romanche, de la Guisane et de
la Gyronde. Ainsi défini, il est assez différent du Haut Dauphiné (qui comprend
les Aiguilles d'Arves et partie au moins des Grandes Rousses) et de
l'Oisans
(limité au bassin de la Romanche) ».Il n'éprouve plus le besoin d'insister sur
cette distinction dans la deuxième édition (Devies, op. cit., 1951, p. 32).
(11) La troisième
édition parut en 1969 (tome 1) et 1971 (tome 2), avec déjà François Labande aux manettes et la
quatrième en quatre tomes de 1976 à 1978.
La remise à jour par François Labande, en trois tomes parus de 1995 à 1998, puis
à nouveau en 2007-2008, sous le titre Guide du Haut-Dauphiné - Massif des
Écrins, Collection de l'Envol, Cartothèque Édition, parut revenir en arrière
en réintroduisant la notion de Haut-Dauphiné. Mais le nom était
suffisamment établi et cette réintroduction resta lettre morte.
(12) Il est vrai que
les premières ébauches étendaient le territoire du Parc jusqu'en haute Clarée,
soit bien au-delà des limites du massif des Écrins, même au sens le plus
large.
(13)
Lucien Devies, « Pour
le Parc National des Écrins », La Montagne et Alpinisme, n° 75, décembre
1969.
(14) On entend
néanmoins
encore parler quelquefois de massif de
l'Oisans mais la personne a toutes les chances de se faire reprendre !
(15) Jean-Michel Cambon, Oisans
nouveau, Oisans sauvage - Livre Est, Éditions Jean-Michel Cambon, 2004, 2011,
2015.
Comme Élie
de Beaumont il reconnaît que
l'utilisation du terme Oisans est incorrect et doit
« être compris au sens
le plus large » (op. cit., 2004, p. 14) et précise aussi que « l'adoption
d'un titre comportant le mot Écrins serait encore incorrect ». Certes, le
nom Écrins le serait encore, puisque 'seulement' cent cinquante pages sur
trois cents les concernent, mais zéro page concerne l'Oisans et la
totalité le Briançonnais (op. cit., 2004). Géographiquement
Oisans et Briançonnais se situent au même niveau et le nom de l'un ne
peut se substituer au nom de l'autre. Un titre comme Briançonnais nouveau,
Briançonnais sauvage aurait aussi bien répondu à la démarche de l'auteur
tout en respectant la géographie.
(16) Rappelons pour terminer que Écrins
est une mauvaise francisation d'un terme local Escrens (bien marquer la
prononciation des deux S) dont le sens n'a rien à voir avec le sens du mot
français. Il faut lire Es Crens, où ES correspond en langage embrunais à
la contraction de EN-LES et CRENS est à rattacher à un étymon d'origine gauloise
*CRINARE = « entailler ». Escrens signifie donc littéralement « vers les
entailles », en référence à l'arête crénelée qui part du sommet des Écrins
et que l'on retrouve également dans le Val d'Escreins.
(17)
Une grosse
ambiguïté apparaît à ce stade car si le massif des Écrins fait
géographiquement partie des Alpes du Nord, administrativement et vu des
Hautes-Alpes, il est plutôt rattaché aux Alpes du Sud, dans la mesure où son
point culminant est aussi le point culminant de la région Provence-Alpes-Côte
d’Azur et ses plus hauts sommets sont situés soit intégralement dans le
département des Hautes-Alpes (Barre des Écrins, Pelvoux, Pic Sans-Nom, Pic
Gaspard, etc.) soit sur sa frontière (Dôme de Neige, Meije, Ailefroide, Râteau,
Pavé, Grande Ruine, Pic Coolidge, etc.).
(18)
Muriel Sanchez, « Le
massif des Écrins, représentations et valorisation d’une haute montagne alpine »,
Géoconfluences, novembre 2017.
(19)
C’est
le retour en arrière effectué par François Labande qui a repris la publication
du Guide du massif des Écrins du GHM et qui a dégradé Massif des
Écrins de titre en sous-titre, le guide devenant Guide du Haut-Dauphiné -
Massif des Écrins (supra 11).
(20)
En quoi
consisterait effectivement le Haut-Dauphiné ? S’il s’agit de tous les
massifs montagneux de l’ancienne province, il inclut le Queyras, les
Écrins, les Cerces, le Briançonnais, les Grandes Rousses,
Belledonne, le Taillefer, le Dévoluy, l’Embrunais,
le Champsaur, la Chartreuse, le Vercors, … On peut
éventuellement retirer les deux derniers pour des raisons d’altitude, mais ce
qui reste forme un ensemble disparate dont le regroupement n’apporte rien sinon
une bien inutile complexité et dont la notoriété est proche de zéro. Normal,
puisqu'un supra-massif du Haut-Dauphiné n’existe géographiquement pas.
Dans l'approche anglo-saxonne des Alpes dauphinoises, le Haut-Dauphiné
inclurait le massif des Écrins,
le massif des Grandes Rousses jusqu'aux Aiguilles d'Arves.
(21) Comme les
guides des Éditions Seb Constant qui semblent vouloir prendre la suite du
Guide du Haut-Dauphiné - Massif des Écrins de François Labande.
(22) Lorsque
des guides ou accompagnateurs parlent encore de massif de l’Oisans ou de
Tour de l’Oisans, ils ne sont pas loin de se tirer une balle dans le
pied.
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Références :
Charles Avocat, Le Parc National des Écrins, Bulletin de
la Société d’études des Hautes-Alpes, Gap, 1977.
Élie de Beaumont. Pour servir à l’histoire des montagnes de
l’Oisans. Annales des mines, t. V, 1834.
Paul
Billon-Grand,
L'invention des
Écrins, conférences données à
l'occasion du 150e anniversaire de la première ascension connue de la Barre des
Écrins, été 2014.
Olivier
Joseph, Paul
Billon-Grand, Alexandre Nicolas,
Les ascensions oubliées des
officiers-géographes,
2015.
W. A. B. Coolidge, H.
Duhamel, F. Perrin, Guide du Haut-Dauphiné, Grenoble, 1887.
Lucien Devies, Maurice
Laloue, Guide du massif des Écrins, 2 tomes, Arthaud, Grenoble, 1946. 2e
édition, Arthaud, Paris, 1951.
Émile Gaillard, Les
Alpes du Dauphiné - Le Haut-Dauphiné, la Meije et les Écrins
Dardel, Chambéry, 1929.
Samivel, Le Grand Oisans sauvage,
Arthaud, 1978.
Jean-Paul Zuanon, Du parc de La Bérarde
(1913) au parc national des
Écrins
(1973), Revue de géographie
alpine, 1995.
__________