Les Balcons du 
Mercantour
Foire aux questions
Les questions sont nombreuses 
concernant le projet lui-même : ses objectifs, son contenu, ses retombées, ses 
incohérences ; mais aussi son impact, le passage en force, les réactions, la 
concertation à venir et le futur du projet. La présente page vise à éclairer le 
lecteur sur les tenants et aboutissants du projet.
	
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	1. Quel est l'intérêt du projet ?
	Le 
	grand intérêt du projet est d'offrir une traversée complète du massif 
	cristallin du Mercantour depuis la haute Tinée jusqu'au Col 
	de Turini, même s'il apparaît faire double emploi avec la Traversée 
	du Mercantour déjà existante. 
	
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	2. 
	Le projet est-il entièrement situé dans le Parc National du Mercantour 
	(PNM) ?
	Le 
	projet est effectivement entièrement situé sur le territoire du Parc 
	National du Mercantour. L'adosser à la notoriété du parc est 
	d'ailleurs essentiel pour lui assurer sa propre notoriété. 
	
	
	Rappelons que la nouvelle loi de 2006 sur les parcs établit que le PNM 
	est un tout, composé d'un coeur, qui remplace la 
	zone centrale et une zone optimale d'adhésion correspondant aux 
	territoires des communes de l'ancienne zone périphérique. La mise en 
	conformité du PNM avec la nouvelle loi est actuellement en cours.
	Les tronçons Camp des Fourches - Rabuons et Col 
	Mercière - l'Authion sont situés dans le cœur 
	du PNM, le tronçon central Rabuons - Col Mercière est situé dans la
	zone d'adhésion du PNM.
	
	Haut
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	3. Pourquoi le projet pose-t-il problème ?
	Le 
	projet est sorti subitement au grand jour fin août sans concertation, sans 
	prise en compte des suggestions du Conseil Scientifique du PNM, sans étude 
	d'impact, mais aussi sans analyse de marché et sans analyse économique, si 
	on en juge par les nombreuses variantes dans sa présentation marketing. 
	
	Il a 
	démarré par le tracé d'un tronçon de sentier en site vierge à l'aide de 
	mini-pelleteuses, brise-roche et à coups d'explosif entraînant la 
	destruction de biotopes et de plants d'espèces protégées. 
	
	Il 
	prévoit la création de 6 nouveaux refuges en sites vierges ou dans le 
	cœur du PNM.
	Pour 
	ce que l'on en sait, il est encore très flou et présente de nombreuses 
	incohérences qui méritent pour le moins d'être levées notamment au niveau de 
	sa cible et de ses attendus économiques.
	Il 
	traduit une dérive vers une exploitation économique d'un parc national au 
	détriment de ses objectifs de préservation et de valorisation des espaces 
	naturels protégés, alors même que le PNM prétend à l’inscription au 
	Patrimoine Mondial de l’Humanité avec son homologue italien.
	La 
	collaboration entre les deux parcs français et italien est effectivement 
	forte dans de multiples domaines mais est paradoxalement inexistante sur ce 
	projet au détriment de sa notoriété recherchée.
	Il 
	néglige complètement les villages et ne leur procurera de ce fait que de 
	faibles retombées économiques ainsi qu'à leurs habitants et 
	socio-professionnels. D'entrée de jeu, la réalisation du 1er tronçon a 
	échappé aux entrepreneurs locaux.
	
	Haut
 
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	4. 
	Pourquoi le projet n'a t-il pas donné lieu à une concertation préalable ?
	Le 
	projet ne date pas de fin août 2008. Les premières études remontent à début 
	2007 et donnèrent lieu à une approche commune avec le PNM et divers 
	organismes. Un avant-projet a même été établi début 2008 autour de 
	l'utilisation des sentiers et refuges existants. Mais le projet qui sort 
	finalement en août 2008 ne correspond plus au projet étudié. Il y a donc 
	bien eu concertation préalable mais le CG06 n'en a pas tenu compte. 
	Résultat, tout le monde a découvert le projet réel lors du commencement des 
	travaux, y compris selon ses dires le président du CA du PNM.
	
	Haut
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	5. Pourquoi cette précipitation à réaliser les 8 km entre 
	Rabuons et Lagarot ?
	
	On peut avancer 4 raisons qui chacune se suffisent à elle même :
	(1) 
	L'itinéraire qui vient d'être tracé se situe plus haut en altitude que celui 
	prévu initialement. Sa réalisation est revenue à passer en force et a 
	prendre de vitesse les oppositions qui étaient anticipées compte tenu du 
	changement de tracé et du non respect des préconisations du Conseil 
	Scientifique du PNM, oppositions que le lourd plan de communication devait 
	étouffer.
	On 
	sait maintenant que, si le passage en force a bien eu lieu, la communication 
	a eu l'effet inverse à celui recherché en provoquant une opposition sans 
	doute plus forte que prévue et surtout large et diversifiée.
	(2) 
	Ces 8 kilomètres étaient essentiels pour le projet car ils représentaient le 
	seul tronçon où aucun sentier n'existait, les autres 132 km existant déjà. 
	Fort 
	de l'adage, ce qui est fait n'est plus à faire, maintenant on peut 
	passer à la suite.
	(3) 
	Le directeur du PNM a quitté ses fonctions en août. Bon moment pour lancer 
	des travaux sans risque d'initiative contraire. À titre d'exemple, dans le même temps 
	dans le 05, des agents de la DDRAF verbalisaient des entreprises coupables 
	d'avoir coupé des pins sylvestres en zone Natura 2000 à l'occasion d'un 
	chantier initié par le CG05 dans la vallée de la Clarée. Les pins 
	sylvestres dans le 05 ont plus de valeur que des Saxifraga florulenta 
	dans le 06 !
	(4) 
	Ces travaux se situent dans la zone optimale d'adhésion où les 
	conditions de protection de l'environnement seront définies dans la future 
	charte du PNM. Il fallait donc les réaliser rapidement avant la mise en 
	place de probables mesures de protection compte tenu du grand intérêt 
	écologique du secteur.
	
	Évidemment, le fait que le guide de la vidéo de 
	
	TF1, 
	en réalité l'un des concepteurs du projet, soit de Douans, hameau de  
	Saint-Étienne-de-Tinée d'où on accède à 
	Lagarot, n'est que pure coïncidence.
	
	Haut
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	6. Ces travaux sont-ils achevés ?
Oui. 
Le sentier a été entièrement tracé entre Rabuons et Lagarot. Les 
travaux sont terminés depuis le 22 septembre. L'annonce de leur gel le 25 ne 
doit donc tromper personne.
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	7. Que penser des moyens employés pour les réaliser ?
	
		| 
Ce sont 
des moyens lourds qui ont été employés pour réaliser les travaux dans le minimum 
de temps avec l'utilisation de mini-pelleteuses sur chenillettes (3 ont été 
engagées) transportées par hélicoptère, de brise-roche et d'explosif, dans la 
pure tradition montagnarde 
comme l'indique ironiquement le commentateur de France 3. 
		
		 L'utilisation d'engins sur chenillettes, sans être fréquente, est 
		usuelle en montagne, le plus souvent sur des chantiers de faible ampleur 
		et proches des villages. Ici, leur utilisation massive, honteusement 
		glorifiée par une communication intensive (TF1, France 3, ...), a choqué 
		beaucoup d'amoureux de la montagne profondément attachés à l'utilisation 
		de méthodes douces. La démesure l'a emporté en fonçant tout droit et en 
		détruisant tout irrémédiablement sur une largeur variant de 1,20 mètre, 
		plus souvent 1,50 mètre à parfois plus de 2 mètres et sur des hauteurs 
		pouvant dépasser les 2 mètres comme sur la 
		photo dans la marge. |  | 
	
		| Dessin Michel Cambon - Crédit
		Alpes Magazine | 
Aujourd'hui la tendance est de plus en plus à l'utilisation de méthodes douces, 
seules à même dans le cas présent de tenir compte de la topographie, du relief 
et de l'environnement et de minimiser l'impact des travaux.
Enfin, 
les moyens employés sont la parfaite illustration de la démarche Attila 
ou à la tronçonneuse qui semble présider au projet dans tous ses aspects 
: concertation initiale avortée,  communication, réalisation ... 
Malheureusement, l'utilisation d'engins destructeurs pour l'entretien des 
chemins se généralise dans le 06. C'est ainsi qu'à nouveau une mini-pelleteuse a 
été utilisée en octobre 2008 aux Barres de Roya, donc cette fois en plein
cœur du PNM.  
Tout se 
passe comme si les promoteurs avaient perdu le sens de la nature et, engagés 
dans leur frénésie d'aménagement, ne réalisaient plus l'incongruité de telles 
méthodes dans des espaces naturels. 
Il est 
urgent que le CG06 arrête l'utilisation de telles méthodes de travail et que le 
parc montre l'exemple de l'utilisation de méthodes douces non destructives sur 
l'ensemble de son territoire. 
Se 
reporter à la question 32 pour la justification de cette 
exigence.
	
	Haut
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	8. 
	Quel a été leur impact réel sur l'environnement ?
On 
imagine bien qu'avec de telles méthodes durablement destructives, l'impact est 
important. Tout le couvert végétal est arraché sur l'emprise des travaux et 
recouvert dans les pentes en dessous. Des cas de destruction de plantes 
protégées comme la Saxifraga florulenta et 
	d'habitats d'intérêt communautaire 
ont été 
relevés avec établissement de procès verbaux par des agents assermentés. Des 
entailles de plus de 2 mètres de haut ont été réalisées en certains endroits. Le 
franchissement de la Crête de la Chabraire en pleine pente raide en a 'boussillé' 
le versant sud, de même que pour la Crête de Jassine. Des tags rouges 
(photos
1,
2,
3,
4) subsistent ainsi que divers détritus (photos
1,
2). Par contre, le campement a été laissé propre en dehors de la mise du sol 
à nu.
Haut
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	9. Quels vont être les impacts à plus long terme ?
Au niveau 
du chemin, les éboulis rejetés dans la pente ne vont pas rester en place mais 
vont être lessivés vers le bas et recouvrir de plus grandes surfaces avant que 
la végétation ne reprenne ses droits. On devrait ainsi vite revenir à la pente 
aval initiale. Côté amont, un effritement de la pente devrait se produire, plus 
ou moins important suivant la hauteur creusée ; de mini-éboulements ne sont pas 
à exclure, impliquant un travail d'entretien régulier à chaque printemps. L'un dans l'autre la largeur 
finale devrait correspondre à un chemin muletier de l'ordre de 60 à 80 cm, ce 
qui reste important pour un chemin de randonnée. Il faudra de longues années à 
ces altitudes pour que la végétation recouvre les bordures.
Les 
pentes raides du type versant sud de la Crête de Chabraire risquent une 
érosion forte qui pourrait bien emporter les lacets qui y ont été tracés.
Les terrains traversés sont des secteurs dans lesquels 
vivent une flore et une faune très spécifiques et qui, en temps normal, sont 
déjà soumises à des contraintes biologiques permanentes. 
Au niveau de la faune, ces zones 
d'altitude sont le domaine d'espèces comme le lagopède, le lièvre variable, la 
bartavelle. Bartavelles et lagopèdes sont déjà deux espèces en danger. Le 
passage de randonneurs dans des lieux jusqu'à présent très peu ou pas du tout 
fréquentés les exposera encore plus et fragmentera leur biotope. Espérons au 
moins que l'introduction d'animaux domestiques tels que chiens, mulets, ânes 
sera strictement interdit.
Lire : Le nouveau 
sentier Rabuons-Lagarot : un aménagement néfaste pour la survie des perdrix 
bartavalles et des lagopèdes dans un site d'étude de référence.
Au niveau de la flore, l'itinéraire passe 
dans des zones où poussent plusieurs espèces protégées, dont Saxifraga 
florulenta et Primula marginata. Il est dramatique d'avoir constaté 
la destruction au brise-roche et à l'explosif du biotope de la première. Quant 
aux pieds qui poussent encore à quelques mètres du chemin, leur disparition est 
hélas programmée. Rappelons que Saxifraga florulenta est une fleur 
endémique du massif du Mercantour dont la protection est totale au niveau 
international dans le cadre de la Convention de Berne et dont la 
destruction constitue un délit.
	
	Haut
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	10. Quel est l'intérêt de ce nouveau tronçon ?
Nul. 
Marcher sur ce genre de chemin ne présente aucun intérêt. Cela fait même très 
bizarre. Son profil calibré imposé par l'utilisation de la machine (pente, 
courbure, largeur) le rend vite terriblement monotone à parcourir. Espérons que 
le temps fera vite son œuvre au moins au niveau de ses à-côtés. Il aurait 
vraiment été beaucoup plus intéressant pour le randonneur de parcourir les 
anciennes sentes réaménagées à coups de pelles et pioches.
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	11. Toutes les procédures ont-elles bien été suivies ?
Non. 
Le président du CA du PNM l'a reconnu lui-même lors de la réunion du vendredi 26 
septembre.
Par exemple, les 
travaux 
susceptibles d'avoir un impact sur des espèces protégées hors du cœur 
du parc n'ont pas donné lieu à l'étude d'impact requise.
Il s'agit d'un projet global que son 
ampleur (140 kilomètres de sentiers, 14 refuges à rénover ou construire) et son 
budget (20 millions d'Euros) rendent éligible de la procédure UTN qui n'a pas 
été appliquée. 
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	12. 
	Un autre parcours était-il possible ?
Oui. 
D'anciens chemins existaient vers 2000 m d'altitude qui auraient pu être remis 
en état. Le projet issue des premières études passait beaucoup plus bas que 
l'itinéraire qui vient d'être tracé.
Haut
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	13. Quel est le problème existant entre Rabuons et Isola ?
	Il y 
	a effectivement évocation de l'existence d'un problème entre Rabuons 
	et Isola par Jean-Pierre Martin, président du CAF Nice 
	Mercantour.  Il doit plutôt s'agir d'un lapsus ou d'un mauvais choix de 
	mot, car pour un montagnard comment considérer que tracer un sentier en site 
	vierge puisse résoudre un problème ? 
	Il y 
	a pourtant bien un problème entre Rabuons et Isola, mais que 
	le projet ne résout pas, c'est la discontinuité du cœur du PNM, mais 
	ceci est un sujet d'une toute autre ampleur !
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	14. Quel bilan tirer de ce premier épisode ?
	Le 
	passage en force, après avoir braqué tous ceux qui avaient participé aux 
	études initiales et ulcéré ceux qui n'y avaient pas participé, a soulevé une 
	vague d'indignation et provoqué une opposition ferme et résolue au projet.
	
	Il 
	n'y a pour l'instant que des perdants. Les collaborateurs de la première 
	heure ont été floués, Conseil Scientifique du PNM en tête ; le CG06 s'est 
	déconsidéré ; son président a perdu  toute éco-compatibilité et va 
	devoir se refaire une virginité écologique ; le PNM, son CA et son président 
	sont sur la défensive ; sa notoriété internationale en a pris un coup ; les 
	communes et leurs habitants n'ont rien gagné, pas une retombée des travaux ; 
	le projet lui-même est gelé avant une nouvelle concertation et son nom est 
	pour longtemps marqué d'une tache originelle.
	Il 
	illustre dramatiquement que la démarche des élus, président du CG06 et 
	maires, se réfère toujours à un logiciel dépassé d'approche de la nature 
	fondé, d'une part sur des aménagements durablement destructifs plutôt que 
	sur sa préservation, et , d'autre part sur son exploitation commerciale 
	plutôt que sur sa mise en valeur.
	
	L'épisode a en outre illustré la crainte de certains à propos de la 
	présidence d'un parc national par un élu. Il est acquis maintenant qu'en cas 
	de grand écart à effectuer, un élu local réagit d'abord en tant que tel et 
	non en tant que président d'un établissement public. Il n'est pas en mesure 
	de transcender sa fonction.
	
	Haut
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	15. Que peut-on attendre de la concertation à venir ?
	Il va 
	d'abord falloir soigner les blessures résultant du passage en force et 
	redonner confiance aux participants. Il ne s'agit pas de lancer une 
	concertation maintenant pour au printemps déposer une pelleteuse afin de 
	creuser une ou plusieurs plateforme(s) à Lagarot ou ailleurs et dans 
	la foulée y transporter par hélicoptère un beau refuge préfabriqué ou 
	plusieurs petits chalets. Chat échaudé craint l'eau froide, comme on 
	dit.
	
	Redonner confiance aux participants, c'est abandonner l'utilisation de 
	méthodes destructives pour les aménagements (voir question 32), 
	c'est s'engager pour un tourisme éco-responsable qui respecte 
	l'environnement, c'est abandonner les réflexes du passé qui consiste à 
	asservir la nature au lieu de la respecter, c'est remettre les habitants au 
	coeur des retombées du projet en valorisant leurs villages, leurs 
	savoir-faire, leurs productions, leur patrimoine, leur culture. Toutes 
	choses absentes du projet en l'état.
	
	D'abord, il va falloir solder les comptes concernant la construction du 
	tronçon entre Rabuons et Lagarot. Qu'en faire ? Revenir au 
	stade antérieur paraît impossible. Il faut donc compenser en prenant toute 
	mesure pour réduire sur le long terme l'impact de ce nouveau chemin en site 
	vierge et sensible. La future charte du PNM devra inclure 
	
	la création d'une zone de protection renforcée 
	au dessus de 2000 m d'altitude, 2200 m au dessus d'Isola 2000 
	sur la rive gauche de la Tinée entre Rabuons 
	et le Col Mercière. La réglementation spécifique à cette 
	zone devra s'aligner sur celle du coeur du PNM concernant l'introduction 
	d'animaux domestiques (chiens, ânes, mulets, ...), la protection de la 
	flore, la construction et la rénovation de bâtiments, le camping et le 
	bivouac, le survol aérien et l'utilisation d'hélicoptères à des fins 
	touristiques. En outre, 
	l'usage de moyens destructeurs pour les éventuels 
	travaux à venir devra être définitivement proscrit. 
	
	Ensuite, il va bien falloir obtenir une vision complète du projet abordé 
	dans sa globalité : ses fondements, ses objectifs, ses attendus, ses 
	retombées économiques, ses impacts environnementaux, etc. et en effectuer 
	l'analyse critique avant d'aller plus loin. Il 
	devrait en découler une réécriture consensuelle des objectifs, avec, entre 
	autres, des hébergements dans les villages et les refuges existants de part 
	et d'autre de la frontière, des projets culturels locaux, la mise en valeur 
	du patrimoine vernaculaire, la promotion des productions locales, une 
	démarche de mobilité douce réduisant fortement les accès automobiles dans 
	les différents points d'accès, notamment ceux actuellement déjà surchargés (le 
	Boréon, la Madonne de Fenestre, la Gordolasque, les 
	Mesches et Castérino).
	Il 
	sera temps alors de travailler sur l'itinéraire en lui-même et sur les 
	hébergements, sans brûler les étapes.
	
	Haut
_________________
	
	16. Le projet des Balcons du Mercantour est-il la 
	seule solution possible ?
	
	Non. Il y en a même deux autres possibles.
	
	D'abord, la solution retoquée qui est toujours dans les cartons. D'après ce 
	que l'on en sait, elle nécessitait moins de grands travaux, avait un impact 
	moindre, utilisait au mieux les sentiers existants et les hébergements en 
	vallée. 
	À 
	partir de ce que l'on sait du projet, notamment les 2 cartes mentionnées en 
	haut à droite et ce qui a déjà été publié sur le site internet du CG06 et le
	site dédié, 
	la comparaison se fait immédiatement avec la Traversée du Mercantour, 
	nom d'un itinéraire existant franco-italien allant de refuges ou gîtes de 
	part et d'autre de la frontière. 
	Ces 
	deux alternatives méritent pour le moins d'être soumises à la même analyse 
	critique de façon à les positionner par rapport au projet des Balcons du 
	Mercantour, en terme d'avantages et inconvénients par rapport aux 
	objectifs et attendus.
	
	Haut
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	17. Pourquoi les 
Balcons du Mercantour plutôt que la Traversée du Mercantour ?
	C'est 
	vraiment la question que tout le monde se pose, plus précise que la question 
	précédente. Entre le projet et l'existant, Il faudrait vraiment à la fois 
	des avantages déterminants au premier par rapport au second et des 
	inconvénients rédhibitoires du second par rapport au premier pour justifier 
	les Balcons du Mercantour. Peut-être d'ailleurs ne faut-il tout 
	simplement pas les opposer mais en faire au contraire un seul et même 
	projet.
_________________
	18. Un inconvénient 
évoqué de la 
	Traversée du Mercantour concernerait les refuges italiens ?
	Oui, 
	ce serait leur niveau de confort. L'argument fait sourire le randonneur que 
	je suis et qui en a fréquenté bien d'autres, et apparaît même spécieux car 
	le confort actuel des refuges italiens comme San-Bernolfo 
	est tout à fait correct. Mais, acceptons ce point comme un inconvénient, pas 
	plus, pour la Traversée du Mercantour. Il est alors facile à 
	transformer en avantage dans le cadre d'un projet international à l'instar 
	de ceux récemment conclus qui prévoyaient d'ailleurs une enveloppe pour 
	l'accueil des visiteurs. et qui démontrent qu'un travail en commun est 
	possible.
	
	Haut
_________________
 
 
Vallouise, version initiale le 8 octobre 2008
Compléments, les 13 octobre 2008, 25 octobre 2008
 
 
	
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