Vallouimages

Site sur Vallouise, les Écrins, les Alpes et bien d'autres massifs, régions et pays

 

Cliquer sur les photos

pour les agrandir

Le Grand Parcher

Le Grand Parcher - Vue générale, la Combe et le Bois de Parapin

Octobre 2006

Novembre 2005

Le Grand Parcher - Lieux-dits

Les lieux-dits

du Grand Parcher

Noms de lieux sur les grands formats

Cliquer sur les photos

Le Grand Parcher - Lieux-dits

Août 2004

_____________________

La maison Audibert est une maison caractéristique de la Vallouise. Elle n'est plus habitée depuis le décès de Henri Audibert, son dernier occupant, dans les années 1970. Depuis lors, elle se dégrade inéluctablement et menace de s'effondrer.

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Août 2001

La maison ne comporte pas de date gravée, mais elle remonte sans doute au XVIIIe siècle. Elle possède un beau toit en ardoises traditionnelles, hélas bien endommagé. Sa partie arrière est déjà effondrée.

_____________________

Béal est un nom local pour désigner un canal.

Fountasse dérive du patois fouent qui signifie source. Une source abondante  jaillit au pied du pré , aujourd'hui dans le garage Estienne et qui est renvoyée au torrent.

Sagne désigne un endroit humide. Pas très humide ici, mais l'eau n'est pas loin puisqu'il y a une source en dessous du lieu.

Terre-Fort, ou Taro Fouert en patois, signifie la terre en dehors, la terre à l'écart. Également surnommé la Palestine par certains habitants pour traduire la chaleur de l'endroit, comme on dirait, c'est le Sahara.

Planta est un mot du patois  désignant un lieu planté. Ce quartier comprend lui-même plusieurs micro-toponymes comme le Champ du Cros, l'Estricòt, le Guillermat.

_____________________

Chapelle Saint-André

du Grand Parcher

Le Grand Parcher - Chapelle Saint-André

Juin 2004

Les Patricòt

Le Grand Parcher - Chapelle Saint André - Les Patricòt - Ensemble du four banal, de la croix monumentale et du lavoir

Septembre 2006

Four banal

Le Grand Parcher - Chapelle Saint André - Four banal

Septembre 2006

Maison Bardonnèche

Le Grand Parcher - Maison Bardonnèche - Cartouche de 1672

Octobre 2006

______________________

 

Passer en plein écran en pressant la touche F11 de votre clavier

Le Grand Parcher 

Le Grand et le Petit Parcher sont les deux premiers hameaux de Vallouise que l'on rencontre en venant des Vigneaux. Ils sont situés l'un et l'autre à l'écart de la route un peu sur la hauteur au-dessus de la Gyronde.

Nom local : Parchié (prononcer Partchié) [Garnier].

Formes anciennes : Apud Parchetos (1319), Parchier - Citées par Roman (J).

Signification : Parc et son diminutif Parchet, ont le sens d'enclos de pierres où le troupeau séjournait la nuit, en l'absence d'abris en dur [BG2].

Ceci indiquerait la destination primitive des lieux, à quelque distance du village, à savoir le stationnement du troupeau la nuit. Les abris en dur, puis les habitations ne venant que plus tardivement.

Habitants : les Parchoirs (français), lés Parchiouïré (forme patoise), les Parchiouires (forme francisée)(prononcer les Partchiouilles, ouire comme mouille avec le R roulé)

[Communications orales de Joseph Bardonnèche, Grand Parcher et Roger Roman, Petit Parcher].

 

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de Vallouise

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de Vallouise

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de Vallouise

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de Vallouise

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de Vallouise - Chapelle Saint-André

Août 2001

Août 2001

Août 2001

Août 2001

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de l'aval

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de l'aval

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de l'aval

Le Grand Parcher - Vue générale du village

Le Grand Parcher - Vue générale en direction de l'aval

Le village

Septembre 2005

Novembre 2005

Novembre 2005

Novembre 2005

Cliquer sur les photos pour les agrandir

Le Grand Parcher se situe au débouché de la Combe du ruisseau homoonyme au pied de la Tête d'Aval de Montbrison. Les maisons se déploient sur le cône de déjection aujourd'hui stabilisé du torrent. Bien endigué de nos jours, celui-ci a construit au cours des siècles un cône d'une assez notable largeur qu'il dévastait régulièrement. Néanmoins, la Chapelle Saint-André du début du XVIIe siècle et plusieurs maisons anciennes datant des  XVIIe et XVIIIe ont résisté à ses assauts. Ses crues sont normalement canalisées, mais ses débordements de juillet 1995 et de 2002 n'ont pas été oubliés et l'accès aux maisons du Haut Parcher est parfois impossible. Sous contrôle de nos jours, sa réputation demeure : « Quand il pleut fort en été, le ruisseau du Montbrison se met à dévaler et manque ruiner les maisons » [in l'Occitan Alpin, Jean Garnier]. Une avalanche de neige aurait détruit une maison au Grand Parcher en 1769.

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Novembre 2005

Novembre 2005

Août 2004

Août 2004

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Le Grand Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Audibert

Sept. 1977

Août 2004

Août 2004

Août 2004

Août 2004

Cliquer sur les photos pour les agrandir

L'exposition très ensoleillée et à l'abri des vents du hameau l'a emporté sur la dangerosité du torrent. Aristide Albert décrit dans les années 1870, un village d'une trentaine de maisons entourées de noyers et de champs de blés. Beaucoup de ces maisons anciennes ont disparu ou menacent ruines comme la maison Audibert représentée en détails ci-dessus, plusieurs ont été restaurées, de nouvelles résidences, souvent secondaires, les ont remplacées de part et d'autre du Chemin du Grand Parcher et sous le Chemin du Petit Parcher.

Le hameau est structuré en plusieurs quartiers. Citons du haut vers le bas :

au dessus du Chemin du Petit Parcher en remontant vers la Combe : la Sagne  et le Haut (de) Parcher, où arrive le Béal Neuf  ;

à l'extrémité du chemin du Petit Parcher : le hameau du Grand Parcher, proprement dit, dominé par la chapelle Saint-André ;

au dessous du chemin du Petit Parcher : la Sagne Basse, la Fountasse (forme patoise) ou Fontasse (forme francisée) et le Pied de Parcher, arrosés autrefois par l'ancien Canal de Saint-Genest.

Le Grand Parcher - La Sagne - Maison vallouisienne traditionnelle

Le Grand Parcher - La Terre-Fort - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Giraud

Le Grand Parcher - La Terre-Fort - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Giraud

Le Grand Parcher - La Terre-Fort - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Giraud

La Sagne

Haut de Parcher - Maison  traditionnelle - La Terre-Fort - Maison Giraud

Août 2004

Mars 2005

Mars 2005

Mars 2005

Le Grand Parcher - La Sagne - Maison vallouisienne traditionnelle

Le Grand Parcher - Haut de Parcher - Rive droite - Maison vallouisienne traditionnelle, 1730

Le Grand Parcher - Haut de Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle

Le Grand Parcher - Haut de Parcher - Maison vallouisienne traditionnelle

La Sagne

Haut de Parcher - Maison traditionnelle - 1730 - Rive gauche

Juin 2004

Août 2004

Août 2004

Juillet 2004

Cliquer sur les photos pour les agrandir

Le Haut (de) Parcher semble avoir été plus important qu'il ne l'est aujourd'hui. Il se réduit en effet à trois maisons : sur la rive gauche, une maison ancienne datée de 1730 [gravure indiquant 1730 ou 1780 relevée par sa propriétaire mais aujourd'hui détruite], avec une aile en ruines et une grange ; sur la rive droite, la maison Giraud  remontant à 1790 [gravure extérieure presque illisible un peu éloignée du torrent, juste en dessous du canal au lieu-dit la Terre-Fort ; enfin un chalet neuf au bord de la piste. 

Mais plusieurs ruines se situent au Haut (de) Parcher, de part et d'autre du torrent.  On a ainsi : deux ruines sur la rive gauche, sous la maison datée de 1730, dont une a encore des restes de murs consolidés ; deux autres sur la rive droite, limitrophes du Béal Neuf par le dessus, avec des vestiges de murs d'une maison assez vaste pour l'une, réduites à des tas de pierres pour l'autre ; deux autres encore, dont une encore assez vaste, derrière la maison Giraud de la Terre-Fort. Toutes ces bâtisses sont sans doute contemporaines des maisons anciennes qui subsistent et remontent donc au XVIIIe siècle.

Le Grand Parcher - La Terre-Fort - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Giraud

Le Grand Parcher - La Terre-Fort - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Giraud

Le Grand Parcher - La Terre-Fort - Pied de vigne

Le Grand Parcher - La Terre-Fort - Maison vallouisienne traditionnelle - Maison Giraud

Haut de Parcher - La Terre-Fort - Maison  traditionnelle - Maison Giraud - Pied de vigne

Octobre 2006

Octobre 2006

Octobre 2006

Octobre 2006

Le Grand Parcher - La Terre-Fort - Maison Giraud

Le Grand Parcher - Haut de Parcher - Clapier faisant office de protection - Ruines d'anciennes maisons

Le Grand Parcher - Haut de Parcher - Ruines d'anciennes maisons

Le Grand Parcher - Haut de Parcher - Ruines d'anciennes maisons

Haut de Parcher - Ruines d'anciennes maisons

Octobre 2006

Octobre 2006

Octobre 2006

Octobre 2006

Cliquer sur les photos pour les agrandir

Le secteur de rive droite, en pente douce à l'amorce du cône de déjection du torrent,  comporte encore des traces de terrasses de cultures avec même de vieux pieds de vigne. Le lieu-dit la Terre-Fort, est particulièrement chaud, au point d'avoir été surnommé la Palestine par quelques uns. Le chemin d'autrefois ne longeait pas le torrent comme la piste d'aujourd'hui mais était déporté d'une quarantaine de mètres sur la hauteur et donc à l'abri des laves torrentielles. Il montait derrière les deux ruines au dessus du Béal Neuf. On peut encore en voir des restes, envahis par les arbustes et les ronces, entre deux murets en pierres sèches, à un mètre au dessus du sol. Plus en amont, son tracé part en travers de la Combe et il constitue alors une véritable digue de protection qui a traversé les siècles.

Le secteur de rive gauche, que sa propriétaire surnomme le Pied de Montbrison, est protégé par le bas des pentes boisées du massif de Parapin. Il est plus raide et les basses pentes sont en terrasses soutenues par des murets de pierres sèches  et sur lesquelles on trouve également des pieds de vigne. Plus bas sous les ruines, se trouve encore la dernière maison ancienne de cette rive où commence la belle pente douce et humide, de la Planta, autrefois très agricole comme l'indique son nom.  Les anciens distinguent encore ici le Champ du Cros, dans le creux au pied de la pente, l'Estricot, le long du ruisseau face à la maison Bardonnèche, le Guillermat en-dessous.

Le Grand Parcher - La Combe - Vue sur l'ubac, Puy-Saint-Vincent

Le Grand Parcher - La Combe - Vue sur l'adret, Puy-Saint-Vincent, l'Aiglière

Le Grand Parcher - La Combe - Vue sur l'adret, l'Aiglière, la vallée de l'Onde

Le Grand Parcher - La Combe et la Tête d'Aval de Montbrison

La Combe - Vue sur l'ubac et la Tête d'Aval de Montbrison

Octobre 2006

Octobre 2006

Octobre 2006

Juillet 2004

Cliquer sur les photos pour les agrandir

Le hameau proprement dit, situé en contrebas de la chapelle, regroupe plusieurs maisons anciennes dont la maison Bardonnèche datée de 1672 dans un cartouche extérieur. On distingue, de haut en bas, la Croix, vers l'embranchement du chemin des Crosagnes qui arrive des Vigneaux  où une croix existait autrefois, l'Oratoire derrière la chapelle, les Patricòt devant la chapelle et les Alloïs de l'autre côté du chemin. La placette devant la chapelle constitue le coeur du village où devaient se réunir et discuter les habitants. Bien qu'entièrement restauré, le lieu qui regroupe le four banal, le lavoir, la chapelle, la croix monumentale et de vieux bancs de pierre, est resté hors du temps. On imagine les jeunes gens assis sur les marches ou les bancs discutant et ajoutant leurs gribouillis aux dessins sur la façade, comme ce François Reymond en 1781 - des Reymond habitant toujours à Parcher. De quoi comprendre le nom du lieu, les Patricòt, mot signifiant les manigances en occitan-alpin !

 

En cours de rédaction

Articles connexes :

Le Petit Parcher

Chapelle Notre-Dame du Petit Parcher

Le Grand Parcher

Chapelle Saint-André du Grand Parcher

Environnement, gros oeuvre et ornementation extérieure

Chapelle Saint-André du Grand Parcher

Ornementation intérieure et mobilier

Bois de Parapin

Site, incendie de l'été 2003, prospection-inventaire archéologique, toponymie

Chapelle Saint-Genest

La Vallouise - Basse vallée

             

Web Vallouimages Pays des Écrins Flore alpine

 

Retour

 

 

Première version Dernière version Dernière correction
Octobre 2006 Octobre 2006 Mars 2015

 

 

Rome ne s'est pas fait en un jour,

ce site non plus !

Mais il faut bien commencer ...

 

Version 1.00

Octobre 2004