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Toponymie de l'Argentière

Étymologie des noms de lieux

Château de L'Argentière ou Château d'Urgon(0)

L'Argentière - Ruines du château

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Le nom de « Château d’Urgon » est souvent attribué au château médiéval de L’Argentière dont il ne reste que des ruines sur un rocher qui domine le hameau de Ville. Pourtant aucun document médiéval ne mentionne ce nom, mais le curé Antoine Albert nommait le village castral « Ville d’Urgon » en 1783 (Albert, 1783) (1). En l’état, ce nom est obscur. Habituellement Urgon est un dérivé de Hugon, rattaché au nom Hugues. Rien d’obscur par contre concernant le nom de Ville : dans toute la région, c’est souvent le nom porté par le chef-lieu des communautés, c’est le bourg principal. Les exemples en sont multiples de l’Oisans aux Alpes Maritimes.

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Un autre nom a été repéré dans les textes médiévaux : Erego en 1150, 1183, 1218 (Curego en 1169). C’est un ablatif locatif qui permet de remonter au nominatif latin *Eregum (protoroman *Eregu) (2).

Aucun lien d’ordre linguistique ne peut être établi entre *Eregum et Urgon. Le développement linguistique de *Eregum ne peut qu’être *Ergo, (ancien occitan et occitan), francisé en Ergue. Seul l’amuïssement du second E est envisageable, ER- ne peut évoluer en UR- et la terminaison -ON est impossible. Il suffit de songer à Embrun, *Eburodunum, dont la terminaison -UN résulte de -ODUNUM. Si on voulait faire la reconstruction inverse, pour expliquer Urgon, il faudrait remonter à un *Uregodunum qu’il vaut mieux oublier immédiatement (3).

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Le château est mentionné pour la première fois dans les textes médiévaux en 1202 sous la forme castrum de argentiera et n’en changera pas durant tout le Moyen Âge.

Concernant ce nom, la question se pose de savoir si, dans les textes médiévaux, argenteria est un toponyme roman ou le mot du latin classique argentaria, mine d’argent (4), autrement dit si la traduction de castrum de argentiera est « château des mines d’argent » ou « château de (l’)Argentière ». Les majuscules présentes dans les citations des différents textes médiévaux indiquent que la toponymisation de argenteria est anticipée a priori par les auteurs , ce qui mérite confirmation.

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Voici différentes citations concernant le territoire, le château ou les mines au cours des XIIe et XIIIe siècles (S.E.H.A., 1883 et 1884 ; Py, 2009) :

1150 : de Erego, *Eregum, Ergue (5).

1155 : argenti fodina que est in potestate Rame, mine d’argent qui est dans le ressort de Rame (6).

1155 : argenti fodina que est juxta Rama, mine d’argent qui est à côté de Rame (7).

1169 : (portionem suam) in argentaria, sa part dans les mines d'argent (8, 9).

1169 : argenteria de Curego, mines d’argent d’Ergue (10).

v. 1183 : argenti fodinam de Erego, mine d’argent d’Ergue (11).

1202 : castrum de Argentiera, château de (l’)Argentière (12).

1208 : in territorio castri Argentiere, dans le territoire du château (de l’)Argentière (13).

1218 : in Erego, en (vallée d')Ergue (14).

1246 : mandamenti et perrochie Argenterie, mandement et paroisse (de l’)Argentière (15).

1250 : Castrum de Argenteria, Château de (l’)Argentière ; in castro et mandamento Argenterie, au château et mandement de (l’)Argentière (16).

1265 : Castrum et mandamentum de Argenteria, château et mandement de (l')Argentière (17).

1266 : Argenterie, (l’)Argentière ; de Argenteria, de (l’)Argentière ; in territorio Argentiere, dans le territoire de (l')Argentière (18).

1276 : apud Argenteriam, à (l’)Argentière ; in territorio de Argenteria, dans le territoire de (l’)Argentière ; de Argenteria, de (l’)Argentière (19).

Au vu de la liste, la toponymisation de argenteria est tardive. La mention de 1202 atteste de façon certaine de la transformation de argentiera, mines d'argent en nom de lieu. En effet, elle figure dans un texte juridique donnant deux châteaux en gage nécessitant une localisation précise pour éviter tout litige ultérieur (20). Le toponyme de l'Argentière est apparu avec la construction du château vraisemblablement par le comte de Forcalquier, dans la seconde moitié du XIIe siècle, et une occupation humaine antérieure du site n'est pas établie en l'état des connaissances. La toponymisation de argenteria, concomitante à la construction du château, a très  vite provoqué l'effacement de l’ancien nom *Eregum dans les textes (21). Néanmoins, celui-ci a continué à évoluer en occitan Ergo, français Ergue et s'est prolongé aujourd'hui dans Plandergue : Plano de Herego (1272) ; Plano de Hergo (1280) (22) ; Plan d’Ergo (Albert, 1783, et Carte des Hautes-Alpes, 1875).

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*Eregum peut être rattaché à la racine proto-indoeuropéenne *arĝ-, blanc, brillant d'où argent (23), qui a conduit d’une part au celtique arganton et au latin argentum et d’autre part à un toponyme celto-ligure latinisé en *eregum. Dans la langue populaire, le nom a régulièrement évolué vers le protoroman *eregu, à l’origine de l’ancien occitan *erego, puis de l’occitan ergo.

Au haut Moyen Âge, le nom désignait un vaste territoire recouvrant le bassin de l’Argentière et les montagnes attenantes. En 1218, dans le cartulaire d’Oulx, il se situait encore au même niveau que Vallis Puta, qui désignait toute la Vallouise.

On peut penser à la perte de sens du mot depuis le haut Moyen Âge dans la mesure où il est à plusieurs reprises cité en combinaison soit avec argenti fodina, soit avec argenteria, d’où à la fois son remplacement rapide par le nouveau nom, au moins dans les textes, et sa survivance locale dans des lieux plus restreints comme Plan d’Ergue.

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Le curé Albert est, semble-t-il, le premier à mentionner ce nom de Urgon en 1783. Pour sa part, il l'applique au hameau de Ville et non au château ; d’ailleurs à son époque, on ne parlait déjà plus que du « Vieux Château ».

L’abbé Paul Guillaume reprend ce nom, qu'il attribue à la tradition, pour désigner aussi bien le village, la mine, en transcrivant explicitement Erego en Urgon, et le château (24). Son article, « Notice historique sur l'Argentière », paru en 1883 dans le premier bulletin de la toute jeune Société d'Études des Hautes-Alpes fera date et popularisera le nom de Château d'Urgon malgré la vive controverse que suscita son article. En effet, Joseph Roman s'opposera avec force au nom de Urgon donné par Paul Guillaume au village et au château (25) : « tout ce qui concerne la légende du château d'Urgon ...est le résultat d'une simple confusion et doit être relégué dans le domaine de la fable. » Malgré cette charge, l'utilisation du nom d'Urgon perdurera jusqu'à aujourd'hui (26).

Pourtant durant toute sa ‘vie active’, le château n’a jamais eu que le nom de castrum de Argentiera, château de (l’)Argentière (27). Vanessa Py, dans sa thèse, insiste : « Le nom de lieu Urgon qui permet de faire le lien entre Erego et l'Argentière n'a jamais été mentionné dans les sources écrites médiévales conservées. » Sauf découverte à venir, il n’y a jamais eu aucune mention d’un castrum de Erego, château d’Ergue et on a vu que *Eregum, Ergue, ne pouvait conduire à Urgon. Vanessa Py parle « d'un traduction, à tort, par le nom francisé Urgon » (28). Cette transcription, plutôt que traduction (29), résulte d'une attraction paronymique à partir d’une mauvaise compréhension orale (30)

Quel crédit peut-on alors accorder à ce nom ? Aucun, pas plus qu'à la transcription fantaisiste de *Eregum en Eric par Marcellin Fornier (1592-1649) dans la première moitié du XVIIe siècle (31).

Néanmoins, ce nom Urgon existe aujourd'hui pour désigner le château, doit-on l’entériner au titre de l’usage forcé établi depuis la fin du XIXe siècle ou l’éliminer au nom de l’absence de fondements historique et étymologique ? La décision, s’il doit y en avoir une, n’est plus du ressort de la toponymie !

Pour ma part, je privilégierais simplement « Château de l’Argentière », puisque c’est ainsi qu’il a été exclusivement et le plus anciennement désigné (depuis 1202) dans les textes médiévaux.

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Citation de l'article :

Billon-Grand (P.) – Château d'Urgon ou Château de l'Argentière, Toponymie de l'Argentière, Vallouimages, 2016.

Lien : http://www.vallouimages.com/toponymie/argentiere/articles/chateau-1.htm

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Notes :

(0) Il ne s'agit pas, bien sûr, de relancer la violente polémique qui opposa deus érudits de la fin du XIXe siècle, Paul Guillaume (1883, 1884) et Joseph Roman (1884), mais simplement de réexaminer la problématique au vu des dernières études, en particulier la thèse de Vanessa Py (2009) et la thèse en archéologie médiévale de Benjamin Oury (en cours). Je le remercie vivement pour les informations et documents qu'il m'a transmis, de même que Nicolas Colomban pour les éléments d'archéo-linguistique.

(1) Albert 1783, I, p.171.

(2) Il est préférable d’écrire les noms au nominatif, qui est « le cas qui porte le nom ». *Eregi au génitif, Erego à l’ablatif n’en sont que la déclinaison, le ‘vrai’ nom est au nominatif, c’est lui qui ‘nomme’.

(3) *Curegum, cité une fois dans la bulle du pape Alexandre III en 1169 et resté sans suite, résulte probablement d’une mauvaise recopie d'un document original aujourd'hui perdu (note 9 infra). Il ne peut pas non plus aboutir à Urgon, le C initial ne peut pas tomber et la terminaison –ON poserait le même problème que pour *Eregum.

(4) Du latin classique argentaria aux anciens français argenterie et argentiere, le mot a toujours désigné collectivement les mines d'argent (Godefroy 1880 : vol. I, 395). « C'est ce qui se retrouve dans la désignation des mines d'argent de Brandes en Oisans : argenteriae de Brandis 1237, n. s. (Valbonnais 1722 : I, p. 60-61), argenterie de Brandis avt. 1277 (Chevalier 1869 : 15, n°169) et argenteriam de Brandis 1284 (Valbonnais 1722 : II, p. 35, n°XXXII). » [Communication de Benjamin Oury.]

(5) Bulle du pape Eugène III par laquelle il confirme à l'archevêque d'Embrun la possession de la troisième partie des mines d'argent de Rame, Champcella, Freissinières et Ergue, 27 avril 1150 (Guillaume 1910, p. 189-193 ; Py 2009, p. 56, 142).

(6) Concession de l'empereur Frédéric Barberousse au comte d'Albon, le 13 janvier 1155, lui accordant en outre le droit de battre monnaie à Césanne de l'autre côté du col de Montgenèvre (Guillaume 1183, p. 274 ; Py 2009, p. 97).

(7) Renouvellement de la concession de l'empereur au comte d'Albon, le 7 juillet 1155 (Guillaume 1183, p. 273 ; Py 2009, p. 97).

(8) Bulle du pape Alexandre III par laquelle il confirme à l'archevêque d'Embrun la possession d'une partie des mines de l'Argentière et de Freissinières, 19 mars 1169 (Fornier, III,  p. 214, appendice n°13 ; Py, 2009, p. 55, 147-148).

(9) La bulle mentionne in argenteria de curego et faravello. Il n'y a aucune ambiguïté sur la correspondance entre *Eregum et *Curegum : deux mines sont connues et deux sont citées. Le texte rapporté de la bulle est de troisième main : transcrit par Marcellin Fornier (1592-1649), d'après l'original aujourd'hui perdu, dans sa monumentale Histoire générale des Alpes maritimes ou cottiènes et particulière de leur métropolitaine Ambrun, écrite entre 1623 et 1643, publiée pour la première fois en 1890-1892 par l'abbé Paul Guillaume. Le commentaire introductif de Marcellin Fornier associe les noms curego et faravello respectivement aux mines de l'Argentière et de Freissinières (Ibid.).

Se fondant sur une étymologie fantaisiste, Joseph Roman associe *curegum (qu'il écrit curengum en commettant lui-même une erreur de recopie) à une mine d'argent située dans le vallon de Couleau  et, négligeant ses autres citations, fait de *eregum (qu'il écrit de même erengum) une « erreur de copiste » (Roman 1883, p. 13 ; 1895, p. 63). Il y a bien une mine d'argent dans le vallon du Couleau mais sans commune mesure avec celle de l'Argentière,  mentionnée pour la première fois en 1290 (Py 2009, p. 61) et hors du territoire du mandement de Rame (Py 2009, p. 59).

(10) Ibid. Voir note 3.

(11) Bulle d'approbation du pape Lucius III, vers 1183 (Guillaume 1883, p. 273 ; Py 2009, p. 56).

(12) Contrat de mariage entre le dauphin Guigues André de Viennois et Béatrix, petite-fille du comte de Forcalquier Guillaume II (Py 2009, 98-99).

(13) Guillaume 1884, p. 196.

(14) uel in valle puta uel in erego uel in alio loco, soit en Vallouise soit en (vallée d')Ergue soit en (un) autre lieu. Acte de donation à la prévôté d'Oulx effectuée en Vallouise à Puy Saint-Romain (in valle puta in podio sancti romani) par un chanoine Lanthelme, fils d'Odon, de Puy (de podio) de tous ses biens (terres, prés, maisons) où qu'ils soient en Vallouise ou en vallée d'Ergue ou ailleurs. Cartulaire de la prévôté d'Oulx (Collino 1908 : p. 248-250, n°CCXLI). Ce texte indique la proximité des deux vallées, ce que toutefois Joseph Roman, aveuglé par sa querelle avec Paul Guillaume, refuse d'admettre, en empilant les erreurs historiques (Roman, 1895, p. 63).

(15) Archives seigneuriales de l'Argentière, n°1, p. 1-2, 1246.

(16) Enquête delphinale (Valbonnais 1722, I, p. 92-93 ; Py 2009, p. 57).

(17) Guillaume 1883, p. 276.

(18) Guillaume 1884, p. 197-199.

(19) Guillaume 1884, p. 199-201.

(20) « Dans le texte deux châteaux sont donnés en gage à un seigneur dauphinois Eudes Alleman et sa famille (son fils et ses frères) : celui de Redortier situé dans le diocèse de Gap (aujourd'hui dans les Alpes-de-Haute-Provence) et celui de l'Argentière. Or si argenteria ne désignait pas un toponyme, il serait difficile de savoir où se trouve ce château alors que le texte est plutôt précis dans la localisation des autres lieux et qu'aucun autre indice ne peut mettre sur la voie d'une localisation à l'Argentière. De plus, cette imprécision pourrait être préjudiciable pour le comte d'Albon puisque la famille Alleman pourrait revendiquer tous les châteaux hypothétiques situés près de mines. » [Communication de Benjamin Oury.]

(21Comme me l'a fait remarquer Benjamin Oury : « le toponyme Erego/Curego, n'apparaît que dans les sources ecclésiastiques (bulles pontificales et plainte des chanoines d'Embrun). Les sources laïques mentionnent toutes le toponyme de l'Argentière excepté les deux diplômes impériaux de 1155 qui situent la mine dans le territoire de Rame ». [Communication de Benjamin Oury.]

On peut aussi noter que les secondes sont également les seules à mentionner le château.

(22) Guillaume 1884, p. 204.

(23) Delamarre 2003, p. 53, 56.

(24) Guillaume 1883, p. 271, 273, 275-276.

(25) Roman 1883, p. 13.

(26) Ce sujet participa à une violente querelle entre les deux protagonistes, sans intérêt sur le fond. D'ailleurs, contrairement à son opposant, Joseph Roman ne reconnut jamais que l'argenti fodina de Erego ait pu correspondre aux mines de l'Argentière (Roman 1895, p. 63), ce qui est aujourd'hui admis (Ancel 2013, p. 21 ; Py 2009, p. 123, 142).   

(27) Py 2009, p.56.

(28) Ibid.

(29) S'il s'agissait d'une traduction Urgon reprendrait en français le sens du latin *Eregum et de l'ancien occitan *Erego. Or, une traduction de *Eregum pourrait bien être « argent(ière) » ! Il vaut donc mieux parler de simple transcription ou de francisation.

(30) C’est un grand classique, quand on ne comprend pas ou plus un nom on le rapproche d’un mot connu de prononciation proche, ici Urgon, variante attestée de Hugon, rattaché à Hugues.

(31) Fornier, I, p. 98.

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Références :

Albert 1783 : ALBERT (A.) (curé). – Histoire géographique, naturelle, ecclésiastique et civile du diocèse d'Embrun : Briançonnais, Haut Embrunais, Queyras, Vallouise, 1783, 2 vol.

Ancel 2013 : ANCEL (B.) – La mine d'argent du Fournel. Des origines médiévales de L'Argentière-la-Bessée à sa première industrie au XIXe siècle, éditions du Fournel, L'Argentière-la-Bessée, 2013.

Chevalier 1869 : CHEVALIER (C.-U.-J.) – Inventaire des archives des dauphins à Saint-André de Grenoble en 1277, collection « Documents historiques inédits sur le Dauphiné », Paris, A. Franck, 1869, 48 p..

Collino 1908 : COLLINO (G.) – Le carte della Prevostura d'Oulx, raccolte e riordinati cronologicamente fino al 1300, Pignerol, Chiantore-Mascarelli,‎ , 411 p.

Delamarre 2003 : DELAMARRE (X.) – Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, éditions Errance, 2003.

Fornier : FORNIER (M.) – Histoire générale des Alpes maritimes ou cottiènes et particulière de leur métropolitaine Ambrun, 1623-1643, 3 vol., réédition Paris, H. Champion, 1890-1892.

Guillaume 1883 : GUILLAUME (P.) – Notice historique sur l'Argentière, Bulletin de la Société d'Études des Hautes-Alpes, Gap, Jouglard, 1883, p. 264-296.

Guillaume 1884 : GUILLAUME (P.) – Documents inédits relatifs à L'Argentière, XIIIe et XVIIIe siècles, Bulletin de la Société d'Études des Hautes-Alpes, Gap, Jouglard, 1884, p. 192-221.

Guillaume 1910 : GUILLAUME (P.) – Bulle inédite du pape Eugène III en faveur de l'église d'Embrun, 1150, Annales des Alpes, Gap, 1910, p. 189-193.

Nicolas 2005 : NICOLAS (N.) – La guerre et les fortifications du Haut-Dauphiné. Étude archéologique des châteaux et des villes à la fin du Moyen Âge, Presses universitaires de Provence, 2005, 377 p.

Pogneaux 1997 : POGNEAUX (N.) – La dîme des cimes. Histoire des neuf villages du pays argentiérois au Moyen Âge, L'Argentière-la-Bessée, éditions du Fournel, 1997.

Py 2009 : PY (V.). Mine, bois et forêt dans les Alpes du Sud au Moyen Âge. Approches archéologique, bioarchéologique et historique, thèse de doctorat, Université de Provence - Aix-Marseille I, 2009.

Roman 1883 : ROMAN (J.) – Monographie du mandement de l'Argentière, Paris, A. Picard, 1883, 39 p.

Roman 1895 : ROMAN (J.) – L'archevêque et le chapitre d'Embrun ont-ils eu des droits sur la mine de l'Argentière, Bulletin de la Société d'Études des Hautes-Alpes, Gap, 1895, p. 59-63.

Valbonnais 1722 : VALBONNAIS (J.P. M. de B.) – Histoire de Dauphiné et des princes qui ont porté le nom de dauphins..., Genève, Fabri et Barrillot, 1722, 2 vol.

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