Haut Martin - Col de l'. 

Vallouise - Vallon de la Selle

L'Argentière - Vallon Fournel

3437ET - B-2

Graphie erronée qui figure sur d'anciennes cartes pour désigner le Col de l'Aup Martin.

Voir Aup Martin.

Hermes - Lac des .  (1926 m)

Puy-Saint-Vincent - Tournoux

3437ET - B-3

Le Lac des Hermes est situé à l'amont des alpages de Tournoux  sous la Crête de la Coste de l'Ase.

Autre appellation : Lac du Coué - Mentionnée sur la carte IGN Top.

Hermes est un dérivé de erme, mot attesté en domaines occitan et franco-provençal avec le sens de friche, terrain inculte, parfois jachère ou champ abandonné. Selon les lieux, on a les formes, herme, helme, erme, èrmo, èrmou, éoumou, èrmé, ...

Du latin EREMUS = vide, désert, inculte < grec ερημος, même sens [Germi, BG2].

Homme - Clot de .  (v. 2280 m)

Pelvoux - Celse Nière

3436ET - H-3

Un Clot situé sur le versant sud du Petit Pelvoux  sur le chemin du Refuge du Pelvoux. Il a donné son nom au Glacier du  Clot de l'Homme et à son Torrent.

Homme, pour Homme de Pierre, est une appellation générique en montagne pour désigner en général les amoncellements de pierres que les montagnards construisent pour en faire des points de repères [Faure]. En ce sens, c'est un synonyme de cairn.

Jocelme - Pic .  (3505 m)

Valgaudemar -Vallouise

3436ET - J-2

Jocelme - Glacier du .  

Valgaudemar

3436ET - J-2

Le Pic Jocelme est le sommet nord du petit massif de Bonvoisin aux confins de la Vallouise à l'est et du haut Valgaudemar à l'ouest.

Le Glacier du Jocelme, abréviation de Glacier du Pic Jocelme, en descend sur son versant sud. Victime de son exposition, il s'est séparé du Glacier de Surette depuis plusieurs années et remonte vite en altitude. L'arête qui relie l'antécime ouest (3449 m) au point culminant n'est plus en glace et est déneigée de plus en plus tôt en été.

Autre graphie : Joserme - Montagne de .  - Mentionnée sur la carte de de Bourcet, 1758.

Le nom apparaît obscur. Pour cette raison, DDR le fait dériver d'un nom d'alpiniste tout à fait inconnu. Ce qui est exclus puisque le nom existait déjà au XVIIIe siècle.

Plusieurs auteurs [Bouvier, DDR, PLR, ...] ont identifié la racine oronymique pré-latine  JUKK- = hauteur. Dans la région, jouc désigne le perchoir et ajouquer de l'occitan AJOUCAR veut dire se percher rattaché aussi à la racine JUK = perchoir [Germi].

Si on rattache Jocelme à cette racine, notre pic serait la hauteur, tout simplement. À moins que le suffixe *ELME n'ajoute une précision supplémentaire telle que inculte - Voir Hermes.

Le Pic Jocelme se situe dans l'axe du Valgaudemar qu'il ferme à l'amont. C'est le sommet du fond de la vallée.

Juliane - Torrent de la .

Pelvoux - Martouret

3536OT - C/D-2

Le Torrent de la Juliane est l'un des importants torrents de rive gauche du Gyr qu'il rejoint au hameau du Sarret.

Sa bassin d'alimentation est vaste, il collecte les eaux de la plus grand partie du versant ouest de la Crête des Lauzières, la Côte Belle, dans le massif de Montbrison. Il résulte de la convergence de plusieurs petits ravins dont les plus importants sont les ravins de Clot Lajas et des Traversières. En aval de la butte des Couls, il reçoit les eaux du Ravin du Réal et du Ravin de la Pissette.

Il est sujet à de fréquentes coulées de boue lors des orages estivaux ou des fortes pluies d'automne. Son chenal surcreusé conduit directement les matériaux au Gyr, mais autrefois ses crues violentes causaient de gros dégâts aux terres agricoles situées sur son cône de déjection, comme lors de la crue centennale de 1856. Ses ravins ont encore été soumis à rude épreuve lors des pluies de l'automne 2006.

Autres graphies : Julianne (cadastre, Roman (J)), Julienne  - Citée par Albert (A).

Les formes anciennes sont plutôt avec deux N, les formes modernes avec un seul N.

Les deux torrents voisins, Riou Paulin et la Juliane , renvoient très vraisemblablement à des prénoms ou des patronymes. Paul ou Paulin dans le premier cas, Julian (prononcer le N final), forme occitane de Julien [Faure] dans le second cas, voire Jurian (rouler le R et prononcer le N final) dérivé d'une forme bas-latine de GEORGIUS = Georges [Faure].

Jurian pourrait aussi provenir d'un étymon pré-latin et sans doute celtique JURIS = forêt de montagne, hauteur boisée [Atlas II ].

Bon, pour une fois, faute d'élément précis et pour ne pas paraître ignorant, autant rester sur un patronyme !

Lambœuf  - Pont de . 

Pelvoux - Saint-Antoine

3436ET - H-4

Pont sur le Gyr, en contrebas des quartiers de Saint-Antoine et du Riou, donnant accès au Sapenier. Actuel point d'embarquement pour la descente du Gyr.

Obscur. Fénié mentionne (n° 149) une racine *LAM- = montagne. Si on rapproche bœuf de la racine homonyme *BAL, on aurait une surprenante tautologie pour nommer ce lieu = pont qui donne accès à la montagne.

Longis - Pointe .  (2834 m)

Pelvoux - Glacier Blanc

3436ET - E/F-3

La Pointe Longis marque l'extrémité inférieure de la Crête des Pavéous au-dessus du Torrent du Glacier Blanc.

Denis Longis en effectua la première ascension le 5 août 1905.

Mandaré - Glacier de .

Mandaré - Ravin ou Ruisseau de . 

3437ET - B-2

 Le Glacier de Mandaré  ou ce qu'il en reste occupe un petit cirque sur le versant nord-ouest des Pointes des Neyzets. Il se continue par le Ravin de Mandaré qui plonge dans le vallon de la Selle. sur sa rive droite.

Autre appellation  : Veyre Noire.

Mandaré est un élargissement de la racine pré-indo-européenne [PLR] ou pré-celtique [DDR] MAL, MAR, MAN = hauteur, rocher, que l'on retrouve sur le versant d'en face dans Malamort et Malvoisin, mélioré en Bonvoisin.

Martin - Crête de l'Aup .

Martin - Col de l'Aup .  (2761 m)

Vallouise - Vallon de la Selle

L'Argentière - Vallon Fournel

3437ET - B-2

Voir Aup Martin.

Montbrison

Montbrison - massif de .

Montbrison - Pic de .  (2818 m)

Montbrison - Tête d'Aval de .  (2698 m)

Montbrison - Tête d'Amont de .  (2815 m)

Montbrison - Pas de .  (2656 m)

Montbrison - Tenailles de . 

Vallouise,

Pelvoux,

Les Vigneaux,

Saint-Martin-de-Queyrières

3536OT - C/D-2/3

Au sens strict et originel, Montbrison désigne le groupe montagneux entre Vallouise, à l'ouest, les Vigneaux, au sud, et Saint-Martin-de-Queyrières, à l'est. Il ferme le paysage de la vallée de la Durance de Mont-Dauphin à l'Argentière-la-Bessée à l'aval, et barre le bassin de Briançon à l'amont.

L'appellation massif de Montbrison est une extension moderne à l'ensemble montagneux bordant la Vallouise à l'est.

Le Pic de Montbrison est le point culminant du groupe originel. Il est aussi appelé le Château du Gouverneur et la Tête de Jacet. Ce n'est pas le point culminant du massif, puisque la Tête des Lauzières, le Rocher Bouchard et la Cime de la Condamine atteignent respectivement 2900 m, 2928 m et 2940 m.

Les Têtes d'Aval et d'Amont marquent l'extrémité sud du massif au dessus des Vigneaux.

Le Pas se situe entre le Pic et la Tête d'Amont. Les Tenailles, à la forme caractéristique, se situent à l'est de la Tête d'Amont.

Montbrison est aussi le nom du quartier d'altitude sur le versant vallouisien des Têtes.

Nom patois : Mounbrizoun - [Garnier].

Montbrison est un nom composé de Mont < latin MONS, MONTIS = montagne, mont et d'un déterminant -brison < forme ancienne -BRISO, présenté habituellement comme représentant un nom d'homme. En général, ce genre d'association cache un aveu d'ignorance en l'absence de suffixe de propriété et, en oronymie, c'est même tout à fait exceptionnel pour les noms anciens - en excluant, bien sûr, les associations modernes avec les noms d'alpinistes, de géographes ou autres, bien identifiés.

Pourtant avec un nom de lieu comme celui-ci, avec un premier élément clair et un second obscur, on peut sans risque envisager une tautologie, comme dans Mont-Cenis ou Montbardon, et donc rechercher un oronyme comme déterminant. Bien sûr, il existe et il est même très commun dans la région !

Brison < forme ancienne BRISO < BRIGSO < gaulois BRIG / BRIGA = hauteur ou hauteur fortifiée, suivant les lieux. Vu de Briançon, le massif a l'allure d'une fortification avec le Château du Gouverneur comme donjon.

L'évolution a pu être confortée par l'attraction du patois occitan BRISOUN = débris.

Les anciens ne le savaient pas, mais Montbrison est effectivement une montagne brisée puisque tout le versant au-dessus des Vigneaux s'est brisé et éboulé dans la vallée formant la hauteur du Bois de Parapin.

BRIGA est bien connu localement puisque, outre Briançon, il a conduit au nom générique de sommet, Bric et Brec.

Pour les différentes formes de BRIGA, on pourra consulter Lacroix. Pour le passage de Brig à Brigs et Bris ou même Bri, on pourra consulter Delamarre. Pour Bric et Brec, voir Atlas II.

Monêtier - Dôme de .  (3404 m)

Monêtier - Col du .  (3339 m)

Pelvoux - Glacier Blanc

Monêtier-les-Bains

3436ET - F-3/4

Monêtier - Glacier du . 

Monêtier-les-Bains

3436ET - E/F-3/4

Le Dôme de Monêtier, sommet bien visible du Monêtier-les-Bains, n'est jamais qu'une antécime du Pic du Rif, au sommet de la Crête des Grangettes. La branche sud du Glacier du Monêtier occupe son versant nord ; il domine au sud le Glacier de Séguret Foran  qui plonge sur le Lac de l'Eychauda.

Le Col du Monêtier est situé au pied de l'arête sud des Agneaux  entre le Pic Tuckett et le Pic Jean Gauthier. Il permet le passage entre les bassins du Glacier Blanc et du Glacier du Monêtier.

Celui-ci occupe le vaste versant nord-est de la crête reliant la Montagne des Agneaux au Pic du Rif. Le glacier est maintenant morcelé en trois branches : la branche nord descend des Agneaux  et reste en balcon 300 m au-dessus du vallon principal, la branche centrale plonge encore dans le vallon principal mais reste plaquée contre les rochers de sa rive droite, la branche sud ne communique plus avec la branche centrale qu'à proximité du Col des Brouillards mais l'alimente encore par chutes de séracs plus en aval.

Dôme, Col et Glacier tirent leurs noms de celui du village, le Monêtier-les-Bains.

Voir la toponymie de la Guisane.

IGN fait bizarrement dans la subtilité en ne mettant pas d'article à Dôme de Monêtier mais en le mettant à Col et Glacier du Monêtier !

Mourande - Platte .  (3247 m)

Pelvoux - Ailefroide

3437ET - B-2

Platte Mourande est l'ancien nom des Pointes de Neyzets sur la carte de Cassini en 1779.

Vu la rareté des noms de sommet sur la carte de Cassini, le fait que celui-ci soit nommé montre son pour les habitants d'autrefois.

Si on peut rapprocher le nom Mourande de celui de la famille Morand, bien connue en Vallouise, on peut aussi envisager une attraction au détriment de la racine oronymique MOR = monceau de pierres, butte rocheuse [PLR, Garnier], soit directement, soit pars l'intermédiaire de l'occitan MOURRE = museau, groin, et par extension métaphorique, mamelon, sommet [DDR].

Toutefois, la couleur des rochers peut aussi avoir influé sur le nom donné au sommet, du latin MAURUS = sombre, au Moyen Âge MORE. La Veyre Noire nomme le névé sommital sur le versant nord.

Moute - La .  (v. 2650 m)

Pelvoux - Ailefroide

3436ET - G-4

La Moute est le nom d'un lieu-dit situé en altitude au-dessus de Clouzis sous le Col de Coste Vieille.

La Moute vient d'une racine pré-indo-européenne MOT, MOUT [PLR, Faure] ou pré-romane [Atlas I ] = élévation, butte, colline.