Massif des Écrins
L'invention d'un massif : Les
Écrins
En cours de rédaction
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Le
massif des Écrins est
aujourd'hui bien connu et cartographié dans tous les sens, mais encore
au début du XIXe siècle, son cœur était une terra incognita.
Enfin, une terre inconnue ou méconnue par les gens cultivés parce que
peu visitée et peu décrite,
mais une terre aux vallées
habitées et exploitées depuis très longtemps et souvent à plus haute
altitude qu’aujourd’hui.
Le but de cet article est de raconter l'histoire de la
découverte du massif avec les cartographes militaires et civils, les
premiers explorateurs aux motivations scientifiques, les premiers
voyageurs qui deviendront vite des touristes, puis des alpinistes, et
avec les habitations. on verra l'évolution des représentations, des
cartes et des noms de lieux pour aboutir à la connaissance du massif
telle qu'elle existait au moment de la première ascension de son point
culminant le 25 juin 1864 et qui sera concrétisée par la carte de
l'État-major publiée en 1866.
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Les débuts de la cartographie au XVIIe siècle
Au XVIIe siècle, la cartographie encore balbutiante était
très simpliste concernant les montagnes. Les cartes imprimées de Jean de
Beins (1577-1651) se limitent aux lieux habités abondamment cités et à
l’hydrographie et apportent peu d’informations pour notre sujet. Son
successeur Nicolas Sanson (1600-1667) améliore la représentation des
massifs dans sa carte de 1652 qui servira de base à beaucoup d’éditions
post-mortem jusqu’au début du XVIIIe siècle. Une de celle-ci publiée par
Hubert Jaillot en 1692 donne, probablement pour la première fois, un nom
au massif : le Mont Produissen. Les références manquent pour
expliquer ce nom dont les apparitions ne dépasseront pas les cartes
issues de la carte Sanson/Jaillot de 1692.
La cartographie militaire et civile au XVIIIe siècle
La cartographie militaire : La Blottière, De Bourcet,
Le Michaud d'Arçon
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Notes :
(1) Les pentes inhabitées de la rive
droite à l'extrémité aval de la vallée se trouvent sur
la commune du Mont-de-Lans. Son ancien
hameau du Sapey (1566 m) se trouve côté Vénéon.
Le versant nord du Rochail (3022 m), situé sur la
commune de Villard-Notre-Dame, fait également
partie du bassin-versant du Vénéon, puisque
son torrent, le Ruisseau du Vallon, conflue avec
lui peu dans ses derniers kilomètres.
Même la commune d'Auris-en-Oisans, autre commune
de la vallée de la Romanche, possède quelques
centaines de mètres du cours du Vénéon en amont
immédiat de son confluent.
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Références :
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