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E - G

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Toponymie - la Clarée

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Toponymie de la Clarée

Étude et Étymologie des noms de lieux

Névache - Val-des-Prés - Montgenèvre

Vallée Étroite - Massif des Cerces

A-B  C-D  E-G  H-M  N-P  Q-R  S-T  U-Z

Abréviations et ouvrages consultés

Bibliographie de la Clarée

En cours de rédaction

Échaillon - L' .

Générique

 

Échaillon - Crête de .  (2245 m)

Névache - Haute Clarée

La Salle les Alpes

3536OT - A-4

La Crête de l'Échaillon, orientée plein nord, sépare les vallons de Buffère et de Cristol.

Échaillon, Eychaillon, Esseillon et autres variantes sont très présents en toponymie notamment en Savoie et en particulier dans la proche Maurienne.

Échaillon < français ÉCHELON ou occitan ESCALON = petite échelle, marche d'un escalier < latin SCALA = échelle.

En toponymie, le sens évolue vers pente en gradins ou en escaliers, voire simplement pente d'accès difficile.

 

Échelle - Col de l'.  (1762 m)

Échelle - Ruisseau de l'. 

Échelle - Ravin de l'. 

Névache - Roubion

Vallée Étroite

3535T - D-8/9

Le Col de l'Échelle relie la vallée de la Clarée à la Vallée Étroite et à la Haute Vallée de Suse. Géologiquement, il prolonge la basse Clarée vers le nord. Il constitue sans doute une ancienne zone de diffluence du glacier de la Clarée dont ainsi, pour l'anecdote, une partie des eaux rejoignait la Mer Adriatique. C'est un beau vallon suspendu, verdoyant et ombragé, long de deux kilomètres et large en moyenne de 200 mètres, dominé sur ses deux rives par de beaux gradins rocheux propices aux échos.

C'est le col le plus bas de toute la chaîne franco-italienne, ce qui a motivé quantité de projets de tunnels routiers ou ferroviaires. Aujourd'hui, le col est traversé par une petite route, fermée durant l'hiver, asphaltée côté Clarée, très dégradée côté Vallée Étroite.

Le Ruisseau de l'Échelle coule par intermittence dans le Ravin de l'Échelle qui descend au sud du col en collectant les eaux du Bois de l'Essarte.

Autre appellation : Colle della Scala (en italien).

Le versant 'italien' du col comporte un passage, le Malpas = mauvais pas, raide comme une échelle et d'ailleurs renforcé par une échelle de bois à certaines périodes.

Forme francisée Échelle < occitan ESCALA < latin SCĀLA = échelle.

 

Enfourant - Pointe de l'.  (v. 2700 m)

Enfourant - Plan de l'.  (v. 2200 m)

Vallée Étroite - Thabor

3535T - C-7

La Pointe de l'Enfourant est située à l'extrémité nord de la crête qui sépare la Vallée Étroite du Vallon de Névache. Elle est même au-delà et domine en fait les pentes nord du Col du Vallon.

Le Plan de l'Enfourant domine la rive droite de la Vallée Étroite  à la hauteur des Serres.

Fouran vient de l'occitan FORAN < latin FORANA = extérieur, lointain.

Avec agglutination de la préposition de lieu EN- < latin IN = dans, Enfourant est l'équivalent de au lieu éloigné. L'emploi de l'article est donc superflu.

 

Essarte - Bois de l'.  (1550 à 2100 m)

Névache - Échelle

3535T - D-8/9

Le Bois de l'Essarte recouvre tout le versant ouest du Guion en dessous des gradins rocheux de la zone sommitale.

Autre graphie : Bois de l'Essard (Cadastre).

Essart et ses variantes graphiques vient du bas-latin EXSARTUM = défrichement, lieu défriché souvent par le feu. Caractéristique du défrichement médiéval [Atlas II].

Ce nom laisse penser que tout le flanc ouest du Guion fut déboisé au Moyen Âge avec toutes les conséquences fâcheuses de l'érosion voire des avalanches pour le hameau de Fanagier situé juste en dessous !

 

Eycharène - l' .   (v. 1950 m)

Eycharène - Chalets de l' .   (v. 1950 m)

Eycharène - Cascade de l' .  

Névache - Haute Clarée

3535OT - C/D-5

L'Eycharène correspond au quatrième verrou rocheux à partir de Névache en remontant la vallée, que la Clarée  franchit par la cascade éponyme ou Cascade de Roche Noire.

Les Chalets de l'Eycharène aux alentours ont disparu depuis longtemps.

Graphies anciennes : Serrum Aycharena  (1410). Citée par Roman (J). Leicherène (1664). Relevée par Rostolland (H) sur les anciennes cartes.

Eycharène vient, via le patois local eytcharèiro ou eytcharèino, d'un étymon gaulois SCARENA = éboulement, ravin < radical gaulois SKAR = couper, décomposer [Atlas I]. A. Nouvel rattache SCARENA à la base et au suffixe pré-indo-européens CAR = rocher + ENNA [PLR].

L'Eycharène a le sens dominant de ravin, mais celui-ci peut aussi fluctuer entre éboulis, terrain raviné, ravin profond où la terre glisse et pente très raide où le sol paraît décharné par des éboulements ou des ravins. Bref, un lieu pas très engageant !

Dans le parler local, eytcharèiro a ce dernier sens.

 

Fanagier  (v. 1520)

Fanagier - Pont de .  (1517 m)

Névache

3535OT - D-8/9

Lieu-dit situé sur la rive gauche de la Clarée peu après son coude vers le sud au pied du Col de l'Échelle. Là, se trouvait un hameau disparu de Névache mais encore mentionné sur les cartes du XVIIe siècle.

Le Pont de Fanagier sur la Clarée se trouve à proximité.

Autre graphie : Fanager (IGN)

Fanagier semble désigner un lieu où poussent des plantes à fanes utilisées comme litière pour les animaux.

Fanagier ou Fanager est un dérivé du latin FENUM = foin > FANE = ensemble des feuilles tombées d'un arbre, feuilles sèches utilisées comme litière pour les animaux > FANAGE = action de faner, et, par extension, le résultat : ensemble des fanes d'une plante.

 

Fangeas - Le .

 

3436ET - H/I-4

 

Fangeas vient de l'occitan FANJA = boue. Il s'agit d'un lieu où l'eau s'écoule très difficilement. Faure. Dans le cas présent, retenons qu'il s'agit d'un secteur plutôt humide.

 

Fontcouverte - Chalets de .  (1857 m)

Fontcouverte - Cascade .

Névache - Haute Clarée

3535OT - D-5

Les Chalets de Fontcouverte sont situés sur les rochers du troisième verrou à partir de Névache en remontant la vallée que la Clarée  franchit par la cascade éponyme.

Graphies anciennes : Fontem Coopertam (vers 1400), Fontcuberte  (1664). Citées par Rostolland (H).

Le nom de Fontcouverte ou Fontcuberte sous la forme dialectale, provient d'une petite source, cachée sous les vernes, dont l'eau limpide était considérée autrefois comme possédant une vertu miraculeuse.

 

Fort Ville ou Fortville (1585 m)

Fort Ville ou Fortville - Pont de .

Névache

3535OT - D-7

Fort Ville  ou Fortville est un hameau de Névache ou plutôt simple écart de Ville Basse, sur la route en contrebas du Cros.

Le Pont de Fort Ville sur la Clarée permet de rejoindre les vallons de Cristol et de l'Oule, et, de là, d'accéder à la Salle les Alpes et à Saint-Chaffrey.

Graphies anciennes : Cayra Foravillari (1358), Locus de Foravilis (1377). Citées par Roman (J) qui utilise lui-même Foreville (1884).

Les deux graphies Fort Ville et Fortville coexistent, Foreville au XIXe siècle [Roman (J)], avec le sens de Hors Ville, écart hors de Ville (Basse). Voir Ville.

Le préfixe For- découle de l'occitan FORA < latin FORIS = dehors, hors de . , à l'origine des innombrables Forest qui désignent dans la région une construction ou un abri pour les troupeaux en dehors de la ferme ou du village [Faure].

Le t de Fort n'est donc pas étymologique, il traduit simplement la perte de compréhension du sens entre la fin du XIXe siècle - Foreville - et maintenant, qui a entraîné l'attraction par l'adjectif.

FORIS a donné le vieux français FORS = hors de, sauf et le français DEHORS et HORS selon le schéma assez complexe DE = loin de, hors de + FORIS = dehors > DEFORIS > vieux français DEORS > français DEHORS avec un - h - aspiré ajouté pour éviter l'écrasement vocal > enfin HORS, ouf !

Le sens que l'on a dans Fortville se retrouve par exemple dans -hors-les-Murs.

La graphie ancienne Cayra Foravillari signifie littéralement Rocher-hors-Ville (ou Villar ici). Elle contient le mot Cayra, c'est-à-dire l'occitan CAIRA francisé en CAIRE = pierre, rocher < racine pré-indo-européenne CAR = pierre, rocher.

La graphie ancienne Locus de Foravilis signifie littéralement Lieu de hors-Ville.

 

Fournéous - Les .  (2667 m)

Fournéous - Tête des .  (2682 m)

Val-des-Prés - Lauze

Montgenèvre - Chalvet

3536OT - A/B-7/8

Fournéous - Ravin des . 

Val-des-Prés

3536OT - A/B-7

Les Fournéous et la Tête des Fournéous désignent deux sommets sur la Crête de Chalvet entre les communes de Val-des-Prés et de Montgenèvre.

Le Ravin des Fournéous dévale le versant occidental des Fournéous face à la Draye.

L'explication [Faure] à partir de FOURNEAU ou d'une méthode d'amendement du sol qui consiste à répandre les cendres d'herbes desséchées brûlées dans un petit four recouvert de mottes de terre, ne peut convenir à un tel site d'altitude.

On peut penser à une attraction au détriment de la racine pré-indo-européenne FAL/FEL = hauteur, rocher [PLR]

Comme souvent, le nom du sommet indique sa nature haute et rocheuse - calcaires du Lias et, à la Tête des Fournéous, calcschistes du Jurassique moyen [Gidon].

 

Frères Mineurs - Col des Trois .  (3056 m)

Plampinet - Acles

Montgenèvre - Clavière

3536OT - A-8

Le Col des Trois Frères Mineurs est situé au fin fond du Vallon des Baisses entre le Pic du Lauzin (2773 m) et la Pointe des Rochers Charniers (3056 m). On y accède depuis Montgenèvre par les Baisses et le sentier du Clot des Fonds. Il domine le Vallon de l'Opon sur l'autre versant.

Le nom provient de trois petites pyramides rocheuses que l'on peut voir au col [Rostolland].

L'ordre des Frères Mineurs est un ordre mendiant créé par Saint François d'Assisse avec deux compagnons.

 

Gap - Au .  /  Le .  (v. 2050 m)

Gap - Ruisseau du .

Haute Clarée - Cerces

3535OT - C-4

Au Gap (cadastre) ou le Gap (IGN) est le nom d'un quartier d'altitude situé en rive droite de la haute Clarée en aval de Crépin.

Le ruisseau intermittent de même nom descend du petit travers situé au dessus.

Rien à voir avec la ville de Gap < VAPPUM < VAPPINCUM à l'époque gallo-romaine.

VAPPINCUM < hydronyme probablement ligure WAP- + suffixe ligure -INCUM qui exprime l'appartenance ou la dépendance [d'après Faure].

Par contre, on peut rapprocher ce Gap-ci de l'occitan GA, GAS, GAF < latin VADUM = gué [Atlas I], équivalent de WAD en francique ancien, dont la prononciation explique le passage au son GU-.

Au Gap désigne donc un gué sur la Clarée.

 

Gardiole - Cime de la .  (2753 m)

Gardiole - Crête de la . 

La Salle les Alpes - Cristol

Val-des-Prés - Granon

3536OT - D-6

La Cime de la Gardiole domine par ses quatre versants, les vallons de Cristol et de l'Oule côté Névache, la Salle les Alpes côté Guisane et le vallon de Granon côté Val-des-Prés.

la Crête de la Gardiole joint le sommet au Col de Cristol à l'ouest.

Gardiole - La .  (v. 1850 m)

Gardiole - Chalets de Basse .  (1813 m)

Gardiole - Ruisseau de la .

Névache - Haute Clarée

3535OT - D-6

Autres graphies : Gardiol, Gardiolle - Relevées sur le cadastre (1842, 1977).

La Gardiole désigne un lieu-dit peu pentu en rive droite de la Clarée au-dessus du verrou de la Sausse.

Basse Gardiole est plus en aval sur une terrasse une soixantaine de mètres au-dessus de la Clarée.

Les Chalets de Basse Gardiole s'abritent derrière un ressaut rocheux en bordure du bassin du Verney.

Le Ruisseau de la Gardiole collecte les eaux du cirque de Privé et du versant est de la Crête de Baude.

Gardioles - Les .  (entre 2600 et 2800 m)

Gardioles - Lacs des .  (entre 2634 et 2725 m)

Gardioles - Ruisseau des .

Gardioles - Crête des .  (2935 m)

Névache - Haute Clarée

3535OT - C/D-6

Les Gardioles désigne un alpage d'altitude en rive gauche de la Clarée au sud du Pic du Lac Blanc.

Les petits Lacs des Gardioles parsèment l'alpage. Le plus au sud se déverse dans le Ruisseau temporaire des Gardioles qui aboutit au Lac du Serpent.

Les pentes dominant la rive gauche des Lacs Laramon et du Serpent sont également dénommées les Gardioles.

La Crête des Gardioles domine le tout à l'est.

Les trois Gardiole(s) désignent des lieux très différents, le premier est un haut sommet, le deuxième  une zone aujourd'hui boisée à l'ubac et en fond de vallée ou presque, le troisième un alpage assez rocheux à l'adret et en altitude.

Gardiole(s) peut provenir de l'occitan GARDAR < germanique WARDÔN= garder et désigner soit un lieu où l'on monte la garde ou d'où on re-garde au sens de guetter, soit des pâturages pauvres où l'on garde les troupeaux [Faure].

Le premier sens peut correspondre à la Cime, un bon poste de guet, le deuxième à la Gardiole et aux Gardioles, d'autant plus que, dans le parler local, le mot gardiôro désigne un pâturage réservé > Gardiole(s). Des escarpements en pierres sèches y furent construits au XIVe siècle par le Dauphin Humbert, puis relevés au XVIIIe siècle par les milices briançonnaise sous Catinat, Berwick et Villars [Rostolland].

On peut aussi considérer le bas latin GARDIOLA passé en occitan gardiolo avec le sens de pente et de colline [d'après Mistral (F), le Trésor du Félibrige - Cité par PLR].

Mais ces noms ont enfin pu faire l'objet d'une attraction au détriment de la base CAR/GAR = rocher, hauteur [PLR].

Quatre possibilités intéressantes pour trois noms mais pas forcément la même pour les trois !

La Cime de la Gardiole peut être un lieu où l'on monte la garde et avoir donné lieu à l'attraction au détriment de la base GAR. Ce serait la hauteur rocheuse d'où on monterait la garde, en partant du sens premier de hauteur rocheuse auquel on ajoute le sens supplémentaire de garde.

Les deux autres seraient plus la transcription toponymique du mot patois gardiôro = pâturage réservé. Mais les Gardioles, alpage rocheux en altitude, même très rocheux au-dessus des Lacs Laramon et du Serpent, peut traduire en plus cette triple idée de pâturage réservé rocheux et en altitude avec l'attraction au détriment de la base GAR.

Le sens principal et toutes les nuances qui font que l'on utilise ce nom et pas un autre !

 

Glétier de Roubion ou de Robion

Névache

3535OT - D-8

Le Glétier de Roubion recouvre la pente sous la route du Col de l'Échelle en aval de la Chapelle Saint-Hippolyte.

Autres graphies : Glutier (IGN), Glitier (cadastre)

Glétier est la graphie relevée par Rostolland en 1930. Elle ne correspond pas à la graphie actuelle de l'IGN.

Glétier de Sallé

Névache

3535OT - D-8

Graphie ancienne : Gletua Salaelli (vers 1400). Citée par Rostolland (H).

On arrive paradoxalement au même résultat, mais par des chemins complètement différents, pour Glétier et Glutier, deux mots pourtant sans point commun au départ.

Glétier et Glitier désignent un lieu où se trouve un dépôt d'argile [Faure], à partir du bas latin GLITIA = glaise, argile [DDR] < gaulois GLISO = glaise, argile [DLEF] < racine pré-indo-européenne GLA, GLE, GLI < base pré-indo-européenne CAL = pierre [PLR].

Glutier aboutit au même sens mais par une métaphore sur le résultat du dépôt !

Glétier, Glitier ou Glutier, il s'agit de lieux où se déposent les coulées de boue en cas de crues.

Sa forme ancienne de même que celle du cadatre indiquent que Glétier est sans doute le nom d'origine et non Glutier.

 

Glutier de Roubion ou de Robion

Névache

3535OT - D-8

le Glutier de Roubion recouvre la pente sous la route du Col de l'Échelle en aval de la Chapelle Saint-Hippolyte.

Autre graphie : Glétier [Rostolland].

Il s'agit sans doute d'une métaphore, la zone étant fréquemment engluer dans les boues fines et collantes descendues de la Combe des Thures lors des crues du Torrent de Roubion.

Dans l'occitan alpin parlé à Névache, Glùtier est un lieu où il y a de l'argile [Rostolland].

Glutier < bas latin GLUS, GLUTIS = glu < latin classique GLUTEN, GLUTINIS = colle.

La graphie Glétier, bien que d'étymologie différente, confirme paradoxalement cette métaphore, puisqu'elle désigne un lieu où se trouve un dépôt d'argile [Faure].

Les toponymistes retombent toujours sur leurs pattes !

Mais glutier peut avoir d'autres sens : il peut désigner le fabricant de glu ou de colle, un arbre fournissant de la glu, à l'armée un fabricant de machines souvent complexes faisant Glut, Glut en s'enfonçant dans l'eau, ou encore un amateur de glutes féminines.

 

Grand Hoche (italien)

Grande Hoche - La .  (2844 m) 

Grande Hoche - Col de la .  (2642 m)

Chaîne frontalière

Plampinet - Acles

3535OT - D-10/11

Grand Hoche désigne les «escarpements abrupts et horribles» [Rostolland], comme taillés à la hache, du versant italien de la chaîne frontalière qui domine le vallon supérieur des Acles.

Le sommet de la Grande Hoche ou Pointe du Charra constitue l'extrémité occidentale de cette chaîne au-dessus du Col des Acles.

Le Col de la Grande Hoche ou Colle della Sanità est situé à l'est du sommet.

Sanità est un lieu-dit sur le versant italien.

Voir Hoche.

 

Grands Becs - Pointe des .  (3042 m)

Grands Becs - Crête des . 

Chaîne frontalière

3536OT - A-8/9

La Pointe des Grands Becs est située à l'extrémité amont du vallon des Acles. Ses deux autres versants dominent, à l'ouest Marapa cirque secondaire du haut Vallon de l'Opon, à l'est le Rio Fenils en Italie.

La Crête des Grands Becs en constitue l'arête est en direction du Pas de Chalanche Ronde au-dessus de Désertes dans le haut vallon des Acles et du cirque encaissé du Rio Fenils.

Voir Becs.

 

Granges de la Vallée Étroite - Les  .  (1765 m)

Granges de la Mille, de la Miglia

Vallée Étroite

3535OT - C-7/8

LE hameau de la Vallée Étroite, habité seulement durant l'été.

On distingue, de bas en haut, Dessous les Granges, les Granges, Ranfaore, Chalets ou Granges de la Mille ou la Miglia.

Grange Vieille se situe plus en aval, au-dessus des épingles à cheveux de la route.

Granges est le terme générique utilisé dans la vallée pour désigner les chalets d'altitude, avec le sens général de chalet, bâtiment d'alpage [Atlas I].

C'est une extension de GRANGE = bâtiment où l'on abrite les récoltes de céréales et le fourrage < bas latin GRĀNICA = grange < latin GRĀNUM = grain [DLF].

 

Granon (1924 m)

Granon - Torrent de .

Granon - Bois de .

Val-des-Prés - Granon

3536OT - A-5/6

Granon est un hameau d'altitude de Val-des-Prés situé dans un vallon de rive droite de la Clarée en amont immédiat du hameau de la Draye.

Le Torrent de Granon continue le Torrent des Cibières jusqu'à la Clarée.

Le Bois de Granon est à l'ubac face au hameau.

Granon - Col de .  (2404 m)

Val-des-Prés - Granon

Saint-Chaffrey

3536OT - A-5

Le Col de Granon fait communiquer Val-des-Prés et Saint-Chaffrey. Une route carrossable y accède du côté Guisane, une piste militaire - interdite à la circulation - prolonge la piste au-delà de Granon du côté Clarée.

Il n'y a pas d'article devant le nom, il s'agit bien du Col de Granon et non du Col du Granon. Même si les cyclistes ont raison d'être fiers d'avoir 'fait' LE (Col de) Granon !

Graphies anciennes : Cella de Granovils  (1232), Montanea de Granovils (1317), Montanea deGranol (1429), Grenon de Montagne (Cassini), Granouil (1783, Albert) - Citées par DDR et Roman (J)..

Les graphies anciennes insistent sur l'ancienne appellation : Montagne de Granon.

Granon vient de la racine pré-indo-européenne GRA/GRE < variante de CAR/GAR = rocher, hauteur [PLR].

 

Gueyta - La .   (v. 2200 m)

Gueyta - Crête de la .  (2027 m)

Névache - Haute Clarée

3535OT - D-6/7

La Gueyta désigne un alpage d'altitude au-dessus des Chalets de la Biaune.

La Crête de la Gueyta domine l'alpage et la partie aval du Vallon de Névache.

Le lieu, en vue de Ville Haute et des vallons de Buffère et de Cristol sur la rive opposée, offre un excellent point de guet sur la vallée et le Vallon de Névache.

Le nom entérine la caractéristique du lieu car Gueyta est la forme occitane du français guet.

Gueyta < verbe occitan GUEYTAR ou GUAITAR = guetter < francique WAHTÔN = surveiller [DELF].

 

Guiau - Cima .  (2654 m)

Guiau - Bassa .  (2250 m)

Guiau(d) - Granges .  (1786 m)

Guiau(d) - Rio .

Névache - Roubion

Mélezet

3535T - D-9

Guiau est le nom donné par l'IGN au Sommet du Guion, appelé Cima della Sueur du côté italien.

Les Granges de Guiau(d) sont situées sur le versant italien dans les pentes au-dessus du Plan du Col ou Pian del Colle, où débouche le Rio Guiau issu du Rio Curguas.

Voir Guion.

 

Guion - Sommet du .  (2654 m)

Guion - Baisse .  (2250 m)

Guion - Crête du .

Névache - Roubion

Mélezet

3535T - D-9

Vu de Névache, le Sommet du Guion ferme la vallée vers l'aval. La Clarée vient en effet butter contre sa masse rocheuse qui lui impose sa nouvelle direction nord-sud.

Son alignement principal est nord - sud avec une arête secondaire à l'est qui sépare le vallon des Acles de Mélezet en Italie. À l'ouest, il domine la plaine de Névache et le plateau du Col de l'Échelle. Son arête nord, Rocca della Sueur côté italien, se prolonge par une longue échine, la Côte Névachaise et les Rochers de la Sueur côté français, qui plonge ensuite brusquement sur la Vallée Étroite. Au nord-est commencent les pentes douces de la zone piémontaise au-dessus du village italien de Mélezet. Le vallon des Acles occupe son versant sud-est. Au sud, la Crête du Guion se termine par de gigantesques gradins à l'aplomb de Plampinet.

Autres graphies : Guions (Cadastre), Guiau (IGN)

Autres appellations : Cima della Sueur (Italie), Rocher de Guion(s), Sommet du Guiau (IGN)

Sommet, Rocher, Cime peuvent bien être utilisés sur les cartes pour désigner le sommet, pour les névachais, ce sera toujours le Guion, le sommet du soleil levant. Bizarrement, l'IGN a remplacé l'appellation locale par un Guiau, peut-être monté d'Italie, que rien ne justifie. Même le nom italien du Guion n'est pas Guiau mais Cima della Sueur.

Guion aurait été le nom d'une divinité que les premiers névachais adoraient à l'emplacement de la Chapelle Saint-Hippolyte. Le sommet, barrant la vallée à l'est, devait symboliser le soleil levant [Romagne].

Le nom est sans doute plus banal. En occitan, lo guion = percerette, foret [Faure].

Le Rocher du Guion serait-il une roche percée ? Celles-ci sont nombreuses dans le secteur assez ruiniforme, jusqu'au Col des Acles qui s'appelle aussi Col de la Pertusa. Mais on reste sur sa faim !

Rocher de la Sueur et Cima della Sueur sont tout aussi obscurs. La roche transpirerait-elle ? Est-ce une métaphore à partir des petits filets d'eau qui descendent des versants ou plutôt en relation avec les nuées amenées d'Italie par la Lombarde ?

 

   

3436ET - J-3/4

 
 

 

 

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Sortie

Version 1.00

Octobre 2004